On the Money

 

Petites capitalisations, grand potentiel?

22 avril 2021

Vishal Patel, vice-président et gestionnaire de portefeuille, parle de la progression des petites et moyennes entreprises au cours de la dernière année ainsi que de leurs perspectives de croissance pour les prochains mois.

PARTICIPANTS

Mark Brisley
Directeur général et chef, Fonds Dynamique


Vishal Patel
Vice-président et gestionnaire de portefeuille

PRÉSENTATION

Mark Brisley : Vous écoutez On The Money de Fonds Dynamique, une série de balados qui vous donne accès à certains des portefeuillistes les plus aguerris en gestion active ainsi qu’à des maîtres à penser dans le domaine de la finance. Lors de nos rencontres, nous posons à nos invités des questions pertinentes afin de connaître leur point de vue sur la conjoncture et de recueillir leurs conseils sur la manière de composer avec le contexte actuel. Bienvenue parmi nous.

Mon nom est Mark Brisley. Je serai votre animateur. Le sujet dont nous discuterons aujourd’hui tombe tout à fait à pic, puisque les actions à faible et à moyenne capitalisation sont sur une lancée depuis douze mois. Cette envolée a été attribuée en bonne partie à la reprise économique des derniers mois, car on prévoit que l’amélioration de la confiance des investisseurs jouera en faveur des petites et moyennes entreprises (PME). Même si les petites capitalisations pourraient avoir plafonné en mars, ce groupe semble apte à poursuivre sur sa lancée.

Les PME se trouvent dans une position unique et ont prouvé en 2020 leur capacité d’adaptation en contexte d’incertitude. Mon invité aujourd’hui est Vishal Patel, vice-président et gestionnaire de portefeuille à Fonds Dynamique. Comptant plus de 15 années d’expérience dans l’industrie, il a couvert un large éventail d’entreprises dans de nombreux secteurs. En qualité de gestionnaire axé sur la croissance, il emploie une analyse fondamentale approfondie pour sélectionner des sociétés qui affichent une progression stable et qui s’avèrent les meilleures de leur catégorie. Aujourd’hui, nous allons parler principalement des petites entreprises canadiennes et du Fonds de petites sociétés Power Dynamique qu’il gère. Vishal, nous sommes ravis de vous avoir avec nous à nouveau.

Vishal Patel : Merci beaucoup pour l’invitation.

Mark Brisley : Pour commencer, s’agit-il à votre avis d’un moment particulièrement opportun pour ajouter des titres de petites sociétés à ses actifs, ou cette composante devrait-elle en tout temps faire partie d’un portefeuille bien diversifié?

Vishal Patel : C’est une bonne question. Je crois que les investisseurs devraient toujours inclure un peu de petites capitalisations à leur portefeuille, mais en ce moment, la conjoncture justifie une pondération un peu supérieure. J’estime que nous nous trouvons au début du cycle économique, moment tout indiqué pour investir dans les actions de petites sociétés, qui donnent accès à de la croissance. Elles fournissent aussi un important avantage au chapitre de la diversification, surtout à mesure que nous avancerons vers le milieu puis la fin du cycle, puis vers une autre récession. À mon avis, il s’agit d’un moment vraiment propice pour surpondérer les petites capitalisations, plutôt que de s’en tenir à une pondération neutre, car je vois beaucoup de nouvelles sociétés innovatrices faire leur entrée sur le marché. Il y a beaucoup de fusions et d’acquisitions, beaucoup d’intérêt de la part des investisseurs privés et beaucoup de regroupements. Des entreprises à faible capitalisation boursière avalent de petites firmes familiales. Elles peuvent aussi elles-mêmes se faire acheter, par des entreprises à plus grande capitalisation ou des sociétés d’investissement privé qui les retirent de la bourse. Le marché est donc très actif et fourmille d’occasions. Les particuliers s’intéressent par ailleurs beaucoup à ce segment.

Mark Brisley : Les titres de petites entreprises nord-américaines ont connu une remontée impressionnante l’an dernier, au cœur de la pandémie, mais encore davantage ensuite, quand la reprise a commencé à s’installer. Est-ce que le rendement relatif des actions de petites sociétés canadiennes est lié à la réouverture économique, ou même, éventuellement, au rythme de la campagne de vaccination au Canada?

Vishal Patel : C’est une question complexe, qui recoupe ce que j’ai dit plus tôt sur les différentes étapes du cycle économique. La distribution des vaccins a donné le signal de départ à ce cycle économique. Or, les titres de petites capitalisations se comportent généralement bien dans ces circonstances, quand une marée montante soulève tous les bateaux. C’est pourquoi nous avons vu un très grand intérêt dans cette phase initiale pour ces actions, qui ont monté en flèche. Toutefois, à l’approche du milieu puis de la fin du cycle, les faibles capitalisations devraient encore bien faire, mais nous devrons nous montrer plus sélectifs.

Warren Buffet a déjà dit : « C’est seulement quand la marée baisse qu’on voit ceux qui nagent sans maillot. » Je ne pense pas que le marché va redescendre maintenant. Cependant, à long terme, je crois qu’il sera possible de tirer son épingle du jeu en se concentrant sur les bonnes entreprises dans ce segment. Depuis le 1er novembre et l’annonce de la mise au point d’un vaccin, nous avons vu les titres de petites entreprises bondir, mais ils ne se comporteront pas tous bien simplement parce qu’il s’agit de faibles capitalisations. Alors que nous avancerons vers le milieu du cycle, les titres commenceront à se différencier au sein de la catégorie.

Mark Brisley : Avant que nous allions plus loin, pourriez-vous définir pour nos auditeurs l’univers des titres canadiens à faible capitalisation? À quoi ce terme correspond-il concrètement? Ensuite, pourriez-vous expliquer comment il a changé au cours des dernières années?

Vishal Patel : Les titres à faible capitalisation, plus précisément sur le marché canadien, où nous investissons principalement, sont émis par des sociétés dont la capitalisation boursière moyenne pondérée s’élève au maximum à 4,5 milliards $. Si on pense au marché canadien, les indices S&P/TSX des titres à petite et à moyenne capitalisation font partie de l’univers que nous visons.

En ce qui concerne les changements survenus dans ce domaine, commençons par dire que l’indice canadien des petites capitalisations surpondère l’énergie et les matériaux. Ces deux secteurs représentent une bonne proportion de l’univers canadien, soit près de 30 %. Or, cet univers se trouve en plein changement et c’est pourquoi nous sommes si enthousiastes à son égard. La répartition sectorielle se diversifie à mesure que des sociétés appartenant aux soins de santé, aux technologies de l’information et aux industries s’ajoutent. L’univers canadien des titres à faible capitalisation devrait donc gagner tant en profondeur qu’en envergure à l’avenir.

Mark Brisley : Très bonne définition et très bon aperçu. Ma prochaine question est la suivante : quelles caractéristiques recherchez-vous lorsque vous analysez un titre que vous envisagez d’ajouter au Fonds de petites sociétés Power Dynamique?

Vishal Patel : Notre démarche de placement, que nous l’appliquions aux grandes ou aux petites entreprises, demeure la même. Il s’agit d’un processus en quatre étapes : analyse qualitative, analyse quantitative, évaluation et, finalement, élaboration du portefeuille. En ce qui concerne les petites entreprises, une bonne partie du travail consiste à trouver les équipes de direction dans lesquelles nous souhaitons investir. Lors d’un balado précédent, nous avons parlé des avantages que nous trouvons à co-investir dans des entreprises dirigées par leur fondateur, une possibilité plus fréquente parmi les petites sociétés. L’idée d’investir non seulement dans les entreprises, mais également dans les personnes qui les composent et dans la nouvelle génération d’entrepreneurs retient beaucoup notre attention en ce moment. Le bassin d’entrepreneurs qui se trouve derrière les sociétés canadiennes à faible capitalisation augmente le potentiel de cette catégorie d’actif, à mon avis.

Mark Brisley : Voilà qui fait référence au dernier épisode que nous avons enregistré ensemble. J’encouragerais d’ailleurs tous ceux qui ne l’ont pas écouté à le faire pour en apprendre davantage sur les entreprises dirigées par leur fondateur; vous ne le regretterez pas. Ma prochaine question se décompose en trois parties, donc je m’excuse d’avance pour sa complexité. Quels segments des petites capitalisations vous interpellent en raison de leur potentiel? Au sein du fonds, quels sont vos idées ou thèmes de prédilection à l’heure actuelle? Pourriez-vous aussi nous nommer quelques titres qui vous emballent?

Vishal Patel : Commençons par les deux secteurs qui me paraissent les plus prometteurs : les services financiers et les produits de construction. Nous pouvons parler de l’immobilier. L’immobilier se porte très bien. Nous le savons tous. On le lit dans les journaux tous les jours : les prix des habitations ne cessent de grimper. Les gens achètent, rénovent et construisent des maisons. Ils ajoutent des patios. Je pense donc que les produits de construction et de rénovation constituent un bon thème de placement à long terme.

Ensuite, je vois beaucoup de potentiel dans les services financiers. Les petites entreprises de ce secteur ont la capacité d’augmenter leur volume. Elles ont le vent dans les voiles et constituent une belle occasion. Certaines de ces entreprises ne sont pas seulement centrées sur le marché canadien et peuvent profiter d’une partie de la croissance aux États-Unis. Donc, les deux secteurs qui me paraissent les plus prometteurs sont les services financiers et les produits de construction.

Nous sommes toujours en quête de titres uniques dans une perspective d’avenir. Dans les services financiers, un bon exemple est Trisura Group. Il s’agit de la plus importante position au sein du Fonds de petites sociétés Power Dynamique. Nous avons découvert cette entreprise de la manière que nous décrivions plus tôt, en misant sur son fondateur. Nous avons pris part à l’aventure dès ses débuts. 

Trisura a émergé de Brookfield Asset Management. Si vous demandez au chef de la direction de Brookfield, Bruce Flatt, pourquoi la société a si bien réussi, il répondra que c’est grâce à George Myhal et à la faiblesse des taux d’intérêt. Or, quand M. Myhal a pris sa retraite de Brookfield, il a ouvert une pratique familiale, mais est aussi devenu président du conseil de Trisura, qui était une « entreprise dérivée » de Brookfield ignorée de tous. Nous avons pris le temps d’apprendre à connaître l’équipe de direction. Comme nous le disions, nous voulons co-investir avec d’excellents gestionnaires et entrepreneurs. Le chef de la direction de Trisura est David Clare, le protégé de M. Myhal. Nous avons tissé des liens avec cette équipe avant que quiconque sur le marché canadien ne parle d’elle.

Trisura est une société d’assurance de dommages qui continuera de prendre de l’expansion, à notre avis, non seulement au Canada, mais aussi aux États-Unis. Je pense que des occasions de ce type existent en grand nombre, mais nous devons les repérer tôt. Il faut également passer du temps avec la direction pour évaluer si la société a de bonnes perspectives de croissance. On peut ainsi dégager une importante plus-value en investissant dans une petite entreprise qui a le potentiel de devenir grande.

Mark Brisley : Très intéressant. On nous demande fréquemment s’il vous arrive de repérer des petites ou moyennes entreprises qui ont le potentiel de connaître une forte croissance. Avez-vous un exemple en tête d’une entreprise pour laquelle cela se serait produit?

Vishal Patel : Oui, il y a eu des exemples par le passé, et d’autres plus récents. Les deux exemples les plus frappants survenus par le passé sont Dollarama et Couche-Tard. Ces deux sociétés ont commencé avec quelques magasins, et voyez où elles en sont maintenant! Elles font partie de l’indice S&P/TSX 60. Or, nous voyons beaucoup de nouvelles entreprises se former. Plus récemment, nous avons investi dans une PME, Nuvei, qui a maintenant une grande envergure. Il s’agit d’une société de traitement des paiements électroniques de Montréal.

Aujourd’hui, sa capitalisation boursière se situe autour de 12 milliards $. Comme nous avons appris à connaître l’entreprise et ses dirigeants à leurs débuts et que nous avons fait nos devoirs, quand elle a pris de l’ampleur, nous avons tout naturellement pu l’intégrer à nos fonds axés sur les grandes capitalisations. Si une entreprise répond à nos critères au départ, cela change rarement par la suite, tant que le potentiel de croissance demeure présent.

Mark Brisley : Certains investisseurs associent petites sociétés et volatilité. Comment faites-vous pour réduire le risque? 

Vishal Patel : Pour nous, le risque se définit comme la possibilité d’une perte de capital permanente. En privilégiant une philosophie d’investissement à long terme et en ayant une mentalité de propriétaire d’entreprise, nous traitons les placements dans les petites entreprises un peu comme des investissements privés. C’est une des façons de potentiellement atténuer le risque. Notre deuxième outil est la diversification. Nous avons parlé du fait que l’indice est fortement axé sur l’énergie et les matériaux.

On peut aussi gérer le risque en diversifiant la répartition sectorielle, par exemple en incluant un peu plus de technologies, d’industries ou de soins de santé. La volatilité quotidienne demeurera présente, mais je crois qu’il faut mettre l’accent sur le long terme et porter attention à la liquidité des titres et aux possibles pertes de capital permanentes. La meilleure façon de gérer le risque est de diversifier le portefeuille du point de vue sectoriel. 

Mark Brisley : Vous gérez également des fonds d’actions de grandes sociétés canadiennes et des fonds américains équilibrés. Comment votre expérience des actions à faible capitalisation vous aide-t-elle dans le cadre de vos autres mandats?

Vishal Patel : J’ai souvent réfléchi à cette question. Je crois que mon expérience en tant que gestionnaire de titres de petites entreprises fait de moi un meilleur gestionnaire de titres de grandes sociétés, et vice-versa. Plus tôt, j’ai mentionné Trisura. Pour comprendre le fonctionnement de Trisura, du secteur de l’assurance de dommages, ainsi que le marché du cautionnement, nous sommes partis de ce que nous savions déjà à propos d’Intact Corporation financière, dans laquelle nos fonds de grandes sociétés investissent.

Intact est le plus important fournisseur d’assurance dommages au Canada. Au besoin, je peux appeler son chef de la direction, Charles Brindamour, et lui poser des questions, par exemple sur le cautionnement, et il m’expliquera en quoi consiste ce type de service. Il connaît l’univers des petites entreprises dans lequel évolue Trisura. Je pourrais demander des nouvelles de Charles à David Clare, chef de la direction de Trisura, et inversement. Qu’elles soient grandes ou petites, les entreprises d’assurances de dommages ont des aspects communs.

Autre exemple, nous avons parlé des produits de construction. Ce domaine représente une occasion extraordinaire. Les fonds de grandes sociétés participent à la construction résidentielle, à l’immobilier et aux produits pour la maison. Une société comme Home Depot constitue un très gros acheteur de bois d’œuvre, mais aussi d’autres produits provenant de fournisseurs comme Quicaillerie Richelieu, qui fait partie de nos dix principales positions. Nous accordons de l’importance aux vérifications des circuits de distribution, qui permettent de prendre le pouls du consommateur et de comprendre ce qui se passe dans la chaîne de valeur. Or, je ne pourrais pas les effectuer si je ne gérais pas à la fois des mandats de grandes et de petites entreprises. 

Mark Brisley : Il est intéressant de noter que chaque fois qu’on cherche à se renseigner sur une petite entreprise, que ce soit en cherchant « petites capitalisations » dans Google ou encore en parcourant les médias, les résultats mentionnent les indices à petite capitalisation. Les investisseurs demandent souvent si l’indice représente bien le type de sociétés ou d’occasions dans lesquelles il est possible d’investir, en particulier du côté des petites entreprises. Qu’en pensez-vous?

Vishal Patel : Nous en avons un peu parlé plus tôt, mais je tiens à préciser que le secteur de l’énergie est fortement représenté dans l’indice canadien des sociétés à faible capitalisation. Or, nous faisons preuve d’un peu plus de prudence à son égard. Par ailleurs, l’indice surpondère passablement les matériaux, qui représentent presque 20 % de sa capitalisation. Ce secteur me semble prometteur. Nous avons déjà parlé des produits de construction, mais le Canada se targue également d’abriter des sociétés aurifères uniques. Vancouver est particulièrement bien connue pour ses entreprises de matériaux. Somme toute, l’indice comporte beaucoup de titres.

Quand j’ai vérifié hier, le S&P/TSX des titres à petite capitalisation en comptait 235, donc il n’est pas possible d’investir dans chacun d’eux. J’estime qu’il faut trier les placements sur le volet. Ce ne sont pas toutes les entreprises qui font de bons investissements à long terme. Cela revient à ce que je disais plus tôt. Quand nous passerons du début au milieu du cycle, si toutes les petites capitalisations ont bien fait depuis l’annonce de la mise au point du vaccin, nous devrons nous demander quels seront les meneurs dans la prochaine phase du cycle, et à long terme. Voilà les questions qu’il faut se poser. Je crois qu’à l’avenir, nous verrons plus de divergence dans les rendements des petites entreprises.

Mark Brisley : Étant donné la diversité des mandats que vous gérez, qui incluent toutes les tailles d’entreprises, de petite à grande, le marché vous donne-t-il des raisons de vous inquiéter en ce moment?

Vishal Patel : Oui, quelques aspects du marché m’inquiètent, notamment les sociétés d’acquisition à vocation spécifique et le nombre effarant de premiers appels public à l’épargne. Évidemment, je ne suis pas contre le fait que de nouvelles sociétés s’inscrivent en bourse. Nous profitons des fonds provenant de la formation de certaines d’entre elles.

Je crois qu’il s’agit d’un processus sain, puisque nous sommes dans un marché haussier et que tout le monde veut prendre part à la fête. Cependant, je conseille la prudence. Ce n’est pas parce que vous participez à la fête que vous devez vider le baril de bière ou la bouteille de téquila. Il vaut mieux se contenter de quelques verres. De la même manière, ce marché haussier offre beaucoup de possibilités, mais elles n’auront pas toutes autant de succès. C’est pour cela qu’il faut bien faire ses devoirs.

S’il y a une chose à retenir, c’est justement l’importance de bien s’informer. Il faut aller sur le terrain, lire les formulaires 10-K et 10-Q, rencontrer les équipes de direction, participer à des appels téléphoniques et se procurer les documents originaux. On ne peut pas se contenter de lire un microbillet sur Twitter ou une publication sur Reddit. Il faut prendre le temps de consulter le prospectus, surtout si on s’intéresse aux premiers appels publics à l’épargne.

Mark Brisley : Oui, et de nos jours, il y a tellement de nouvelles et l’accès à l’information est tellement facile! Il est difficile d’ignorer tout ce qui s’est produit sous l’influence du forum r/wallstreetbets de Reddit. Le Bitcoin et les sociétés d’acquisition à vocation spécifique exercent un fort attrait. Quels conseils avez-vous à donner aux auditeurs sur la façon de naviguer dans ces marchés aujourd’hui et sur la vertu de la patience?

Vishal Patel : La patience est primordiale. Un investisseur patient pourra mieux garder le cap lors des périodes de volatilité. En mars de l’année dernière, beaucoup de gens ont paniqué et ont sans doute dérogé de leur plan. Je crois au bien-fondé des conseils financiers. J’évolue depuis mes débuts au sein de Fonds Dynamique, donc je crois en son slogan, « Investissez dans les bons conseils ».

J’estime que les conseillers financiers ont un rôle important à jouer, particulièrement aujourd’hui, étant donné l’activité bouillonnante sur les marchés. Je vois cette activité d’un bon œil, car elle génère des occasions, mais il faut faire ses devoirs. Cherchez un conseiller financier, puis échangez avec lui.

J’ai eu recours à quelques citations aujourd’hui et j’en ai une dernière à vous offrir : « ceux qui ont de l’expérience font de l’argent, et ceux qui ont de l’argent gagnent de l’expérience ». Ce que je veux dire, c’est que je recommande de faire affaire avec un conseiller, entre autres à cause de la spéculation excessive qu’on observe. Cela a tendance à arriver dans la catégorie des petites entreprises. Donc, si possible, faites-vous conseiller, travaillez avec quelqu’un qui a de l’expérience. Voilà ce que je recommande.

Mark Brisley : Les douze derniers mois ont certainement fait vivre une foule d’expériences à bien des gens, partout sur la planète. En ce qui a trait aux marchés, aux placements et à la création de portefeuilles, je suis certain que nos auditeurs ont grandement apprécié votre point de vue, surtout puisque la catégorie d’actif dont vous nous avez parlé s’est récemment retrouvée sous les feux de la rampe. Merci énormément de nous avoir accordé de votre temps, Vishal.

Pour nos auditeurs qui n’ont pas eu la chance d’écouter le premier balado que nous avons fait avec Vishal Patel, prenons un moment pour mentionner qu’il est le gestionnaire de portefeuille principal du Fonds Croissance canadienne Power Dynamique, du Fonds équilibré Power Dynamique, du Fonds de petites sociétés Power Dynamique, dont nous avons parlé aujourd’hui, ainsi que de la Catégorie équilibrée américaine Dynamique. Comme toujours, si vous aimeriez en savoir plus sur les sujets dont nous avons discuté ou sur les produits offerts par Fonds Dynamique, visitez-nous à dynamique.ca. Je souhaite rappeler aux auditeurs qu’il vaut mieux consulter un conseiller financier qualifié en ce qui concerne leurs placements. Je vous remercie d’avoir été des nôtres pour cet épisode de la série On The Money. Soyez prudents et prenez bien soin de vous.

Vous venez d’écouter un autre balado On the Money de Fonds Dynamique. Pour en savoir davantage sur Dynamique et sa gamme complète de fonds, communiquez avec votre conseiller financier ou visitez notre site Web à dynamique.ca.

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Les taux de rendement indiqués correspondent aux rendements totaux historiques, composés chaque année. Ils incluent la variation de la valeur des titres et le réinvestissement de toutes les distributions. Ils ne tiennent pas compte des commissions de souscription et de rachat, des frais optionnels ni des impôts payables par un porteur de titres, qui auraient pour effet de réduire le rendement. Les titres de fonds communs ne sont pas garantis; leur valeur change fréquemment et le rendement antérieur est susceptible de ne pas se répéter.

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