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7 février 2025
Les vice-présidents et gestionnaires de portefeuille principaux Tom Dicker et Jason Gibbs ainsi que le vice-président et gestionnaire de portefeuille Ryan Nicholl dressent le portrait des marchés pour 2025 et expliquent les répercussions d’un marché haussier porté par les technologies. Ils font valoir des occasions uniques dans des secteurs défensifs sous-estimés tels que les soins de santé et la consommation de base.
PARTICIPANTS
Tom Dicker
Vice-président et gestionnaire de portefeuille principal
Jason Gibbs
Vice-président et gestionnaire de portefeuille principal
Ryan Nicholl
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Tom Dicker : Bonjour à tous, Je m’appelle Tom Dicker et je suis co-chef de l’équipe des titres Revenu d’actions. Je suis accompagné de mon collègue co-chef Jason Gibbs et de Ryan Nicholl, notre gestionnaire de portefeuille mondial. Nous allons faire un point rapide pour parler de ce que nous observons sur les marchés et de ce que nous avons fait jusqu’à présent en 2025.
Mark Brisley : Vous écoutez On the Money de Fonds Dynamique, la série de balados qui présente les idées et les perspectives de certains des gestionnaires actifs et des leaders d’opinion les plus respectés de l’industrie.
Tom : Ryan, je vais commencer par vous. L’an dernier, le marché a progressé de 26 % en dollars américains, dividendes compris, et de plus de 30 % en dollars canadiens. Les valorisations sont-elles excessives en ce moment?
Ryan Nicholl : Nous venons de connaître deux années consécutives avec le même scénario, à savoir essentiellement un marché haussier axé sur les technologies, où les plus grandes sociétés technologiques à mégacapitalisation ne cessent de grossir. C’est unique dans l’histoire. Nous en sommes maintenant au point où les huit principaux titres, qui sont entièrement technologiques, représentent aujourd’hui 35 % de l’indice boursier américain S&P 500. C’est un niveau incroyable.
Cette situation a des répercussions à deux niveaux. Le premier niveau concerne le risque. 35 % dans huit titres liés aux technologies, qui ont tous un moteur similaire en lien avec le thème de l’intelligence artificielle. Cela ne fait qu’accroître les risques de volatilité et de baisse liés à cette valorisation élevée. Le deuxième problème concerne les répercussions sur l’ensemble des marchés. Lorsqu’une si grande part des indices est investie dans des titres technologiques très chers, les indices eux-mêmes semblent assez chers.
L’indice S&P 500 se négocie actuellement à environ 22 fois ses bénéfices. C’est beaucoup plus que par le passé. Le ratio cours/bénéfices historique serait plutôt de 16 à 17. L’indice MSCI Monde, qui est le principal indice mondial, est actuellement composé à 75 % d’actions américaines. Cet indice se négocie à 20 fois ses bénéfices, ce qui est également assez élevé, comparativement à une moyenne de 15 ou 16 fois dans le passé.
Je dirais que si l’on va plus en profondeur, la situation est un peu meilleure. Si l’on exclut les dix titres les plus performants aux États-Unis, les 490 autres sociétés de l’indice S&P 500 ne se négocient qu’à environ 19 fois leurs bénéfices, ce qui reste un peu cher, mais plus raisonnable. Si l’on se réfère à l’indice équipondéré, qui suppose que la pondération des 500 actions est la même, celui-ci se négocie à environ 17 fois les bénéfices, ce qui est assez raisonnable.
De plus, si vous êtes prêt à aller à l’extérieur des États-Unis, les actions canadiennes se négocient à environ 15 fois les bénéfices. Le ratio est d’environ 14 fois les bénéfices pour les actions de l’Europe et du Japon. Ces niveaux sont plus raisonnables. Je dirais que, dans l’ensemble, oui. Les valorisations boursières sont élevées. Le risque est en fait assez élevé si vous détenez seulement l’indice, car une grande partie du risque de ces grandes sociétés est assez corrélée.
Si vous êtes en mesure de bâtir un portefeuille diversifié, les occasions sont un peu meilleures. Jason, j’aimerais connaître votre point de vue à ce sujet. Vous avez traversé quelques-uns de ces cycles. Quelle est votre opinion sur ce contexte? Comment investissez-vous pendant cette période de concentration et de leadership axé sur le momentum?
Jason Gibbs : Il y a deux choses. Vous pouvez être un investisseur ou un spéculateur. De toute évidence, nous ne spéculons pas. Lorsque vous spéculez, vous ne faites que deviner dans quelle direction les prix iront ou n’iront pas. Ce n’est pas ce que nous faisons. Toutefois, c’est souvent ce que nous constatons en ce moment, avec certains titres et les cryptomonnaies par exemple. Vous devez vraiment connaître l’historique et savoir que ce genre de chose s’est déjà produit par le passé.
Ce n’est jamais exactement la même chose. Il faut en être conscient. Comme Warren Buffett l’a déjà dit, investir implique deux choses. Il s’agit de connaître la valeur d’une entreprise, puis de comprendre la psychologie du marché. Au sein de notre équipe, nous avons la chance d’avoir des experts qui couvrent tous les secteurs. En fait, tout ce que nous faisons chaque jour, c’est examiner les sociétés que nous détenons et celles que nous pourrions détenir.
Nous nous demandons toujours : « Quelle est la valeur de cette société par rapport au cours auquel se négocie son titre? » Ensuite, vous comprenez la psychologie du marché, dans quel domaine les choses peuvent être tendues ou non. Vous partez de là pour déployer des capitaux. Pour être très pragmatique, je dirais que l’on ne sait jamais combien de temps ces périodes peuvent durer. Lorsque vous vous trouvez dans une situation où les titres sont relativement chers, vous devez faire preuve de patience.
En tant qu’investisseurs, nous sommes tous des étudiants en histoire. Il y a deux choses que vous pouvez faire qui peuvent vraiment vous causer beaucoup de difficultés pour votre retraite à long terme. L’une consiste à acheter beaucoup de titres en pleine euphorie lorsqu’ils sont au sommet de la hausse. L’autre chose qui peut vous mettre dans le pétrin, c’est de tout vendre lorsqu’il y a un sentiment de découragement. Il y a deux ans, je crois, nous avons fait un balado sur le piège des espèces, à une époque où beaucoup de gens étaient craintifs et se ruaient sur les espèces.
Vous devez simplement être conscient de vos émotions, sachant que personne n’est parfait. Soyez à l’affût, faites votre travail et suivez votre processus. C’est le mieux que vous puissiez faire, et c’est ce que nous faisons chaque jour. Maintenant, Ryan, j’aimerais vous demander quelles sont les occasions que vous voyez actuellement à l’échelle mondiale?
Ryan : C’est un contexte unique. Je pense que les occasions offertes aujourd’hui consistent principalement à rechercher des choses différentes. Si vous avez besoin de ressembler à l’indice, vous aurez l’air cher. Si vous pouvez rechercher des choses différentes, les occasions sont nombreuses en ce moment. Je dirais que, en particulier pour notre style, l’équipe des titres Revenu d’actions met l’accent sur la qualité à un prix raisonnable et sur la protection contre les baisses.
Dans le cadre de cette protection contre les baisses, les secteurs défensifs sont essentiels. Les secteurs défensifs sont très bon marché actuellement. L’ensemble des secteurs défensifs : les soins de santé, la consommation de base, les services aux collectivités, les infrastructures, l’immobilier, les télécommunications. Tous ces domaines ont tous été laissés pour compte. Leurs valorisations relatives se situent essentiellement à des creux à long terme. Il y a quelques exceptions, mais, dans l’ensemble, ces secteurs n’ont pas été aussi bon marché depuis de nombreuses années.
Les deux secteurs sur lesquels j’aimerais attirer l’attention sont la santé et la consommation de base. En ce qui concerne la santé, j’ai toujours pensé que c’était le meilleur des secteurs défensifs, car les avantages économiques sont incroyablement importants. La demande pour les produits est très prévisible, avec une croissance à long terme et le thème du vieillissement. Essentiellement, tous les sous-secteurs de la santé semblent bon marché.
Les sociétés de soins gérés et les compagnies d’assurance-maladie ont éprouvé quelques difficultés avec les prix l’an dernier, mais elles régleront ce problème au cours des années à venir. Elles semblent vraiment bon marché pour des entreprises qui ont enregistré une très forte croissance du BPA pendant un certain nombre d’années. Les entreprises du secteur des technologies de la santé, dont l’utilisation augmente, semblent relativement bon marché. Les sociétés pharmaceutiques sont incroyablement bon marché. Les rendements des flux de trésorerie disponibles sont absolument énormes dans le secteur pharmaceutique. On trouve donc une foule d’occasions dans le secteur de la santé.
Le secteur des biens de consommation de base est unique, surtout en tant qu’investisseur mondial en Europe. Le secteur des biens de consommation de base européen a une dimension mondiale. Il est très axé sur les marchés émergents et affiche une bonne croissance structurelle à long terme. Les titres se situent aux niveaux relatifs les plus bas et sont proches des niveaux absolus les plus bas que j’ai vus depuis 15 ans dans ce secteur. De toute évidence, nous ne nous concentrons pas seulement sur les titres défensifs. Nous sommes également à la recherche de titres cycliques.
Dans ce domaine, je pense qu’il faut être un peu plus sélectif. Je trouve que les titres industriels et de la consommation discrétionnaire sont un peu plus chers, ils ne sont pas surévalués, mais tiennent davantage compte d’une conjoncture économique favorable. Je dirais que les titres des secteurs de l’énergie et de la finance sont ceux qui sont les moins chers et dont la valorisation est la plus intéressante. Les titres financiers ont connu une bonne année l’an dernier, mais ils n’ont fait que suivre l’évolution du marché.
En chiffres relatifs, ils sont encore assez bon marché. Vous pouvez toujours acheter des titres de banques américaines de grande qualité qui se négocient à environ 12 ou 13 fois leurs bénéfices, ce qui est assez raisonnable pour des entreprises qui se tirent bien d’affaire dans un contexte de hausse des taux d’intérêt et de stabilité économique. Pour ce qui est de l’énergie, prenons l’exemple de Shell. Nous détenons ce titre dans les fonds mondiaux. Même s’il s’est bien comporté depuis que nous l’avons acheté, il affiche un rendement en flux de trésorerie disponibles de 13 %.
Ce sont des valorisations intéressantes, de bonnes entreprises solides que vous pouvez acheter, dans la mesure où vous ne courez pas après les gagnants du secteur des technologies. Du côté des technologies, nous conservons toujours nos placements. Nous avons des titres comme Microsoft et SAP. Ce que nous faisons dans le secteur des technologies, c’est que nous nous concentrons uniquement sur les entreprises où, malgré l’emballement, malgré l’euphorie de l’IA, nous pensons que l’activité fondamentale sous-jacente solide se négocie à une valeur raisonnable, et où pouvez-vous obtenir une option de hausse bon marché liée à l’IA sans payer trop cher?
À l’heure actuelle, nous trouvons cela plutôt chez les fournisseurs infonuagiques à grande échelle et les entreprises de logiciels connexes, où nous pensons que les valorisations de l’activité principale sont un peu plus raisonnables et que la hausse est plus prévisible à long terme. Vous pouvez agréger tous ces éléments. Nous pouvons construire en ce moment un assez bon portefeuille équilibré.
Les fonds mondiaux que je gère ont un ratio cours/bénéfice inférieur à 17, des flux de trésorerie disponibles et des rendements en dividendes intéressants. Notre bêta n’a jamais été aussi bas. Nos modèles internes affichent un bêta d’environ 0,68. Notre volatilité est vraiment faible. Les occasions offertes aujourd’hui consistent vraiment à aller vers quelque chose de différent. Si vous n’êtes pas obligé de suivre l’indice américain qui est cher, vous pouvez construire des fonds dont la valorisation est raisonnable, qui sont défensifs, peu volatils et qui, en théorie, offrent un bon profil risque-rendement.
Même si le marché est cher et que cela me rend nerveux, les occasions sont particulièrement bonnes. Maintenant, Tom, je voudrais vous poser la question. Pourriez-vous nous expliquer ce que vous pensez des occasions et du contexte actuel?
Tom : Tout à fait. Je vais commencer par les États-Unis, puis je terminerai peut-être par le Canada. Il est difficile de ne pas être optimiste à l’égard du marché américain en ce moment. Vous avez un nouveau président qui promet d’être plus engagé envers les entreprises, de réduire la réglementation et d’être favorable à des secteurs comme la finance, qui, comme vous l’avez souligné, sont encore relativement bon marché. Le pétrole et le gaz sont des secteurs qui, selon nous, pourraient bénéficier d’une augmentation de la production, mais, de façon générale, il s’agit de la même idée, à savoir moins de réglementation.
En ce qui concerne les secteurs dans lesquels les investisseurs en actions à revenu investissent traditionnellement, ce sont des domaines qui ont vraiment été malmenés à la fin de l’année. Je pense que, dans de nombreux cas, il s’agit simplement d’activités qui ne sont pas liées à l’intelligence artificielle, qui ne sont pas aussi passionnantes, qui ne sont pas aussi dynamiques que les activités qui animent le marché en ce moment. Nous avons eu d’excellentes occasions. Nous avons réduit notre sous-pondération dans les biens de consommation de base, car nous avons eu d’excellentes occasions d’acheter des titres du secteur des biens de consommation de base à des valorisations beaucoup plus faibles que celles auxquelles nous avons pu les acheter depuis cinq ou six ans.
Il y a certainement des occasions à saisir dans le secteur de la santé. Je pense qu’il y a peut-être aussi les mines que nous devons surveiller, compte tenu du contexte réglementaire actuel. Nous avons eu des occasions très intéressantes d’accroître nos placements dans le secteur de la santé, et c’est ce que nous avons fait ces derniers temps dans de nombreux fonds. Le gaz naturel est un domaine que nous apprécions particulièrement.
Et cela tant au Canada qu’aux États-Unis. Notre opinion selon laquelle il est nécessaire de produire de l’énergie au moyen de combustibles fossiles pour l’IA et les centres de données motive ce positionnement. Nous pensons que cette tendance se poursuivra. La transition énergétique n’a aucunement limité la demande de gaz naturel. Elle demeure très solide. Les liquidités sont là. Nous aimons toujours les pipelines. C’est un excellent secteur à long terme. Ces placements ont tendance à être sensibles aux taux d’intérêt.
De nombreux secteurs sensibles aux taux d’intérêt sont assez bon marché. Je dirais que l’immobilier au Canada et aux États-Unis s’est redressé un peu au quatrième trimestre. Une grande partie des titres de ce secteur ont fait l’objet de ventes massives lorsque les taux ont remonté après l’élection de Donald Trump. Nous entrevoyons de nombreuses occasions intéressantes dans ce domaine. Les FPI américaines sont plutôt bon marché. Les FPI canadiennes sont vraiment bon marché.
Nous enregistrons ce balado le 23 janvier. Je ne veux pas trop parler des tarifs, car je ne sais pas ce qui se produira au cours des prochaines semaines en ce qui concerne les politiques tarifaires. D’ici la publication de ce balado, il y aura probablement eu beaucoup de nouvelles. Je ne sais même pas si Donald Trump sait ce qui se passera au cours des prochaines semaines. Ce que je dirai, c’est qu’en termes absolus, les valorisations en termes relatifs au Canada par rapport aux valorisations aux États-Unis sont devenues beaucoup moins chères.
Je pense que l’humeur à l’égard de l’économie canadienne est vraiment très pessimiste en ce moment. Il me semble qu’une partie de ce point de vue est mérité, mais qu’une grande partie des mauvaises nouvelles est déjà prise en compte. Nous en sommes au point où il parait évident que nous aurons des élections au Canada ce printemps. Il y aura un changement de gouvernement. Il est fort probable que, dans 12 mois, la conjoncture sera beaucoup plus favorable aux entreprises au Canada.
L’un des domaines où nous sommes de plus en plus optimistes est en fait l’économie canadienne, où l’écart entre le Canada et les États-Unis est si grand, les perspectives semblent si mauvaises au Canada, que des occasions à long terme pourraient commencer à apparaître. Je dirais que la situation au Canada doit probablement empirer avant de s’améliorer.
Pour les investisseurs à long terme, si vous avez gagné beaucoup d’argent aux États-Unis, si vous avez gagné beaucoup d’argent avec les devises, le Canada pourrait être un endroit auquel vous pourriez commencer à vous intéresser, et c’est quelque chose qui nous paraît vraiment intéressant. J’aimerais mettre en avant deux autres domaines. Sur le marché immobilier de bureau, ne pense pas que j’investirais directement dans un bailleur de bureaux, mais je pense que la location de bureaux est appelée à revenir.
L’économie est beaucoup plus vigoureuse, de sorte que les contrats de location sont susceptibles d’être conclus. Une façon d’investir dans ce secteur, et c’est ce que nous avons fait, consiste à investir dans des courtiers immobiliers, qui ne prennent pas le risque de posséder la propriété, ce qui implique beaucoup de dépenses d’immobilisation. Vous êtes exposé à l’assurance, aux impôts et à tous les autres problèmes. Bien sûr, les ennuis surviennent lorsqu’un immeuble demeure vacant, ce qui est un gros problème dans le domaine de la location de bureaux, mais vous en tirez profit lorsque la location reprend.
C’est certainement quelque chose que nous avons commencé à voir au Canada et aux États-Unis, donc nous apprécions les courtiers immobiliers. Enfin, je terminerai par les secteurs du pétrole et du gaz, de l’énergie et des centres de données. Jason, je vais peut-être vous laisser la parole. Une importante tendance de croissance observée sur les marchés de l’énergie aux États-Unis est liée aux centres de données. Pouvez-vous nous parler de ce que vous observez et de la façon dont vous investissez dans cette croissance?
Jason : C’est l’un des plus grands thèmes à long terme que j’ai vus depuis un certain temps, en ce sens que l’Amérique du Nord et de nombreuses régions du monde, pour dire les choses simplement, manquent d’énergie. Ils n’ont pas suffisamment d’énergie. Les investissements dans les infrastructures électriques ont été insuffisants, en particulier au cours des deux dernières décennies. Nous avons mis hors service des centrales à combustibles fossiles, nous avons augmenté le nombre de centrales renouvelables, mais nous avons aussi amélioré l’efficacité énergétique, n’est-ce pas?
En tant que société, nous sommes devenus plus efficaces sur le plan énergétique. Ce qui s’est produit, comme vous l’avez mentionné, c’est que la demande a beaucoup changé et que cela s’est produit très rapidement. Elle provient de nombreuses sources, mais principalement de trois d’entre elles. La première est l’IA, l’intelligence artificielle. Il faut beaucoup plus de centres de données pour gérer toute la numérisation en cours dans le monde.
Il y a, bien sûr, l’évolution de la demande de véhicules électriques et la démondialisation. L’Amérique du Nord renoue avec l’industrie, en raison de la guerre en Europe, de certains problèmes politiques avec la Chine et de certains goulots d’étranglement survenus après la COVID-19. Nous revenons à l’industrie. Qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie qu’il y aura une demande accrue pour les volumes d’électricité et que, toutes choses étant égales par ailleurs, les prix de l’électricité augmenteront.
Nous investissons dans ce domaine en détenant des producteurs d’énergie indépendants. Ce sont les sociétés qui possèdent des centrales électriques. De plus, comme nous le disons depuis plus d’une décennie, les services aux collectivités réglementés ont une énorme demande d’amélioration et de reconstruction de leurs infrastructures pour faire face à tout cela. Tom, en ce qui concerne l’intelligence artificielle, j’aimerais savoir comment nous utilisons l’intelligence artificielle au sein de notre équipe et je suis certain que nos auditeurs seraient également intéressés à le savoir.
Tom : En ce qui concerne les outils disponibles sur le marché, nous utilisons Perplexity. Nous avons découvert à quoi les grands modèles de langage sont les plus utiles. Les modèles d’avant-garde comme ChatGPT, Google Gemini, sont des modèles de langage, ils sont bons pour les problèmes de langage. Ils sont très doués pour vous donner des évaluations qualitatives et des réponses qualitatives, vous donner des connaissances et de l’information sur un sujet.
En ce qui nous concerne, nous passons beaucoup de temps à nous renseigner sur une entreprise. Que fait-elle? Quel est le moteur de son activité? Qu’est-ce qui génère ses revenus? Quelles sont les différentes divisions de la société? Ces grands modèles de langage, comme Perplexité et ChatGPT, sont excellents pour vous donner des réponses spécifiques sur la compréhension d’une entreprise et de son histoire. Nous les apprécions vraiment. Nous utilisons Perplexity Pro au bureau. À titre personnel, j’utilise aussi ChatGPT.
Je sais que vous l’utilisez aussi, Jason. Nous ne l’utilisons pas actuellement pour faire des prédictions chiffrées. Nous trouvons que les modèles ne sont tout simplement pas assez exacts ou ne sont pas tout à fait en mesure de faire ce genre de prédictions, du moins ceux dont nous disposons. Sûrement que certains de nos collègues des fonds de couverture et des gens qui ont consacré des dizaines ou des centaines de millions de dollars à l’intelligence artificielle et aux modèles feraient ce genre de choses.
En ce qui nous concerne, nous continuons de procéder selon l’ancienne méthode, en particulier la modélisation. Nous nous assurons de bien comprendre chaque cellule et chaque numéro dans un modèle. Bien sûr, je m’attends à ce que cela change. Parmi les autres outils que nous utilisons, il y a un outil conçu spécialement pour analyser les relevés de notes de sociétés appelé Quarter.
Bon nombre de nos analystes l’apprécient vraiment. Cela leur permet de gagner beaucoup de temps. Il s’agit d’une excellente interface utilisateur qui leur permet d’obtenir des renseignements supplémentaires sur ce qui a été dit au cours du trimestre. Nous travaillons actuellement sur notre propre outil interne, qui n’est pas encore totalement en production, mais qui l’est partiellement, et qui est basé sur Google Gemini. Au cours des prochains mois, nous serons en mesure d’automatiser un certain nombre de nos processus internes qui utiliseront à la fois la transcription et le bulletin 10-K, ou la publication des résultats trimestriels, et d’accélérer considérablement le processus de placement et le processus de recherche.
C’est vraiment passionnant, parce que si nous pouvons obtenir ce résultat plus rapidement, cela permet à nos analystes de consacrer plus de temps à des choses comme trouver des idées, faire en sorte que ces modèles soient un peu plus précis et être en mesure de produire des renseignements, simplement parce qu’ils ont plus de temps disponible. Le temps est certainement la principale contrainte. J’ai mentionné d’autres outils que j’aime beaucoup, Google offre un produit appelé NotebookLM.
Je pense que cela change la donne en ce qui concerne l’analyse des documents. Cet outil permet de consulter des fichiers audio, des vidéos sur YouTube et des fichiers PDF. Vous pouvez synthétiser un certain nombre de sources, puis poser des questions. J’ai trouvé que la qualité de l’analyse est vraiment remarquable. En prenant les rapports 10-K et 10-Q d’une société, les renseignements de la journée des investisseurs, il est possible d’utiliser toutes ces sources et de demander à un modèle d’intelligence artificielle de répondre à des questions telles que : comment la communication sur la Chine a-t-elle évolué au cours des dernières années?
Pour trouver une réponse à cette question, un analyste doit mener un processus de recherche très intensif. Si je demandais à l’un de mes analystes de le faire, cela pourrait lui prendre toute la journée. C’est quelque chose qui n’est actuellement pas disponible pour les entreprises. Je n’y ai accès qu’à titre personnel, mais je l’utilise tout le temps. Je pense que c’est un produit vraiment extraordinaire. Tous les investisseurs finiront par utiliser des produits comme celui-ci et des modèles comme celui-ci.
Ils pourraient être complètement différents dans les 6 ou 12 prochains mois. La qualité et la puissance de ces modèles évoluent très rapidement. J’hésite vraiment à dire ce que nous utiliserons dans quelques mois ou quelques années, car nous ne le savons pas. Nous savons seulement que les outils sont très puissants. Le moment que nous espérions lors du lancement de ChatGPT, celui où ces outils seraient utiles, est maintenant arrivé.
C’est certainement une période très stimulante pour cela. Notre processus et la manière dont nous nous informons sur les sociétés ont changé davantage au cours des 12 derniers mois qu’au cours de mes 20 années d’expérience dans ce domaine. C’est une période très intéressante pour investir.
Je vais m’arrêter ici. Merci à tous de votre attention. Merci beaucoup, Jason et Ryan, pour votre temps et au plaisir de recommencer.
Jason : Merci, Tom.
Ryan : Merci, Tom. C’était un plaisir d’être ici.
Speaker: Ce balado a été préparé par Gestion d’actifs 1832 S.E.C. et est fourni à titre d’information uniquement. Les points de vue exprimés sur un placement, une économie, une industrie ou un secteur du marché en particulier ne doivent pas être interprétés comme une indication d’intention d’achat ou de vente d’un fonds commun donné géré par Gestion d’actifs 1832 S.E.C. Ces opinions ne doivent pas être considérées comme un conseil d’investissement ni comme une recommandation d’achat ou de vente.
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