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5 février
Le vice-président de la distribution des FNB Peter Tomiuk et le vice-président et chef des FNB Alan Green expliquent pourquoi les marchés des FNB du Canada et des États-Unis ont atteint de nouveaux sommets et attiré des entrées de capitaux record en 2024, puis émettent des hypothèses sur les tendances à surveiller en 2025. Ils situent le contexte de placements qui a donné lieu au boum sans précédent de 2024 et analysent l’environnement actuel dans le but de projeter l’année à venir dans le domaine des FNB et de présenter les occasions qui pourraient en résulter pour les investisseurs.
PARTICIPANTS
Peter Tomiuk
Vice-président, Distribution – FNB, Fonds Dynamique
Alan Green
Vice-président et chef des FNB, Fonds Dynamique
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Peter Tomiuk : Bonjour à tous. Je m’appelle Peter Tomiuk et je suis votre coanimateur d’ETF Exchange.
Alan Green : Bonjour, je m’appelle Alan Green et je suis votre autre coanimateur.
Peter : En ce début d’année, cet épisode portera sur ce qui s’est produit en ce qui a trait aux flux de capitaux dans le secteur des FNB en 2024. Alan et moi pourrions essayer de lire dans le marc de café des FNB pour voir si nous pouvons brosser un tableau de la direction que nous pourrions prendre en 2025. Alan, je pense que bon nombre de nos auditeurs ont probablement vu les manchettes très positives pour l’ensemble du secteur des FNB. Pouvez-vous nous donner un aperçu de nos résultats sur ce plan en 2024?
Alan : Le secteur des FNB a connu une autre année exceptionnelle. Si nous commençons par le marché des FNB cotés aux États-Unis, les flux de capitaux ont été absolument astronomiques, soit des rentrées nettes de 1 100 milliards de dollars. Cela a porté le total américain à plus de 10 000 milliards de dollars, et les chiffres deviennent alors difficiles à comprendre. À l’échelle mondiale, nous en sommes à 13 000 milliards de dollars. Encore une fois, il s’agit d’un niveau record pour l’actif sous gestion du marché des FNB. Pour en revenir à notre pays, les FNB cotés au Canada ont connu une excellente année, enregistrant des rentrées nettes de plus de 70 milliards de dollars. Cela a complètement fracassé le précédent record établi en 2021 d’environ 50 %.
L’autre chose que je dirais, c’est que l’actif sous gestion des FNB au Canada est de plus de 500 milliards de dollars. Il s’agit d’une part importante du secteur des placements gérés au Canada. Je pense que beaucoup de gens y jettent un coup d'œil. Je pense que nous sommes vraiment entrés en scène. Si vous regardez certaines des études prospectives, PwC a récemment publié une estimation selon laquelle le secteur des FNB au Canada devrait atteindre 1000 milliards d’ici la fin de 2028. Je pense qu’il y a beaucoup de possibilités de croissance, et je pense que vous verrez que le rythme s’accélère vraiment. C’est ce qui s’est produit dans le monde entier, alors je ne vois pas de différence au Canada. Pour revenir à vous, Peter, qu’avez-vous pensé de 2024? Selon vous, qu’est-ce qui a causé une année aussi explosive?
Peter : En ce qui concerne les flux de capitaux astronomiques dont vous venez de parler, bien humblement, j’ai trouvé qu’ils étaient plutôt prévisibles, du moins d’un point de vue directionnel. Je n’aurais jamais été en mesure de prédire que 76 milliards de dollars exactement auraient été investis dans le secteur, mais je crois que la façon dont nous avons abordé 2024 nous a permis de connaître une année record. Permettez-moi de m’expliquer. En 2022 et 2023, les flux de capitaux investis dans les actions ont été faibles et les entrées de capitaux sur les marchés des titres à revenu fixe ont été dominés par les liquidités. Il y a de nombreuses raisons à cela.
La plus grande partie de cette hausse est attribuable au manque de confiance à l’égard des marchés des actions et des titres à revenu fixe, en raison de la correction survenue en 2022, de la hausse des taux par les banques centrales, de l’inflation et de toute la volatilité qui en a découlé. Vers novembre 2023, ces flux de capitaux se sont fortement inversés, apparemment du jour au lendemain. Je pense que les gens avaient réalisé que l’indice S&P 500 avait tranquillement atteint un creux à l’automne 2022.
À l’aube de 2024, nous avons connu ce que j’appelle une véritable tempête : les liquidités étaient élevées, de nombreux participants aux marchés étaient sur la touche, les banques centrales ont changé d’objectif et de discours, passant d’une hausse des taux à une pause. Les courbes des taux se normalisaient lentement. Les taux d’intérêt demeuraient relativement élevés, de sorte que les obligations étaient une option de placement intéressante. Enfin, et c’est peut-être le point le plus important, de nombreux investisseurs, à mon avis, ont souffert de la FOMO, soit la peur de rater l’occasion parce qu’ils n’avaient pas profité des premiers 20-25 % d’une remonté des actions après avoir subi des replis brutaux. C’est ce que j’appelle une tempête parfaite et, par conséquent, il y a eu beaucoup de capitaux vers de nombreuses catégories d’actif au sein du secteur des FNB.
Ici même au Canada, non seulement l’ensemble du secteur a-t-il enregistré des flux de capitaux records, mais quand on regarde sous le capot, des flux de capitaux records ont été enregistrés dans les actions, les titres à revenu fixe, les stratégies d’options couvertes, les solutions multi-actifs et d’autres catégories d’actif. Les flux de capitaux dans un secteur du marché ne se faisaient pas au détriment d’un autre, mais ils se superposaient à celui-ci. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles cette année a été véritablement historique. Alan, au début de l’année dernière, vous vous êtes particulièrement intéressé aux titres à revenu fixe. Nous avions une répartition « en haltères » selon laquelle d’un côté, il y avait une tonne d’argent qui allait dans les liquidités, et de l’autre, des flux de capitaux records pour les FNB d’obligations à long terme. Cette tendance s’est-elle poursuivie en 2024?
Alan : Comme vous l’avez mentionné à juste titre, les FNB de titres à revenu fixe ont connu une autre année record, soit 24 milliards de dollars en 2024, contre 21 milliards en 2023. Dans l’ensemble, les titres à revenu fixe ont enregistré de solides flux de capitaux, mais ceux-ci reflètent ce qui s’est produit sur le marché. Je pense que vous avez vu des gens s’exprimer sur ce qui se passait dans la conjoncture macroéconomique mondiale, c’est-à-dire que les banques centrales délaissaient ce cycle de hausse des taux pour lutter contre l’inflation et se dirigeaient vers une baisse des taux. Il s’agit d’un revirement important et, devinez quoi, nous avons vu la même chose se produire dans le cas des flux de capitaux des FNB. Il y a vraiment une grande différence dans l’utilisation des fonds par rapport aux années précédentes.
Les rentrées de fonds, qui étaient très populaires, ces FNB de liquidités, ont vraiment chuté. Nous sommes passés d’années où 9 milliards de dollars ont été investis dans ces instruments à moins de 3 milliards de dollars. Nous avons également constaté que les FNB à long terme ne suscitent pas beaucoup d’enthousiasme. Des sommes importantes ont été investies dans des FNB à court terme et à très court terme, ce à quoi on peut s’attendre de la part d’investisseurs qui investissent leurs liquidités dans quelque chose qui leur donne un peu de rendement, mais qui les incite aussi à la prudence.
Il était difficile de prédire l’évolution des taux lorsque le changement de cap se produirait. La pondération des FNB dans les titres à court terme était très judicieuse. Je voudrais peut-être vous renvoyer la basse au sujet des flux de capitaux investis dans les actions, normalement très dynamiques, qui ont été plutôt anémiques en 2023 et 2022, comme certains marchés difficiles. Cette tendance s’est-elle inversée l’an dernier? Vous pourriez peut-être nous parler un peu de ce qui s’est passé.
Peter : Absolument, Alan. Oui, les flux de capitaux investis dans les actions ont explosé en 2024. Des rentrées nettes records de 44 milliards de dollars ont été enregistrées, comparativement à environ 13 milliards en 2023. La moitié de ces flux de capitaux ont été investis dans des actions américaines et environ les trois quarts des flux de capitaux totaux ont été investis dans des FNB d’actions pondérés selon la capitalisation boursière. Je pense que cela est très cohérent avec cette crainte de rater une occasion que j’ai mentionnée plus tôt. Les indices comme le S&P 500 étaient déjà bien en deçà de leurs creux, mais la remontée initiale n’a pas vraiment été confirmée par les flux de capitaux. Le redressement observé en 2024 l’a certainement été. Lorsque je regarde les flux de capitaux au Canada et aux États-Unis, je constate que les sommes investies dans les FNB liés à l’indice S&P 500 ont été sans précédent.
En ce début de 2025, je vois des signes d’élargissement. Par exemple, au dernier trimestre de 2024, je n’ai pu m’empêcher de remarquer de solides rentrées de capitaux dans les FNB sectoriels. La finance a mené le bal, ce qui n’est pas inhabituel au Canada. Nous aimons investir dans nos banques, et la plupart d’entre elles avaient vraiment commencé à se redresser dans la seconde moitié de l’année. Je pense qu’on peut dire sans se tromper que de nombreux investisseurs voulaient entrer dans cette mouvance.
Ce que j’ai trouvé encore plus intéressant, toutefois, c’est que les FNB du secteur des technologies semblent un peu modestes. Les flux de capitaux ont été élevés dans des secteurs comme l’immobilier, les matériaux et les services aux collectivités. Ces titres ont tendance à être beaucoup plus sensibles aux taux d’intérêt et aussi à être de très petites composantes de grands indices comme l’indice S&P 500. Cela me porte à croire que les flux de capitaux augmentent peut-être en ce moment, après une année de flux de capitaux anormalement élevés dans les FNB pondérés selon la capitalisation boursière. C’est une situation que je vais certainement suivre de près en 2025. Alan, une chose que j’ai remarquée est que, même si le bitcoin a grimpé jusqu’à 100 000 $, les FNB canadiens de cryptomonnaie ont enregistré des sorties nettes l’an dernier. Cela m’a surpris. Que s’est-il passé?
Alan : Ce qui s’est produit aux États-Unis, ce sont les FNB de bitcoins au comptant approuvés par la SEC. Le Canada, qui a mené le bal, a perdu ce monopole. Je pense que de nombreux investisseurs se sont rendus aux États-Unis pour acheter leurs placements en bitcoins. Les flux de capitaux ont été incroyables. Je pense qu’il s’agit de plus de 100 milliards de dollars à ce jour, et je pense que c’est l’un des lancements de FNB les plus réussis de l’histoire. Il y a eu beaucoup de bons lancements.
Vous avez vu des noms connus comme BlackRock et iShares, qui, soit dit en passant, ont fait un virage à 360 degrés après avoir été sceptiques face aux cryptomonnaies. Je pense qu’il s’agit là d’un euphémisme pour illustrer leur changement de point de vue entre les débuts des cryptomonnaies et le lancement de leur propre FNB de bitcoins. Je dirais également que iShares vient d’inscrire IBIT, son FNB de bitcoins au Canada. Je pense qu’il sera intéressant de voir si cela incitera les investisseurs canadiens à revenir au Canada, ou s’ils vont s’en tenir aux options offertes aux États-Unis. Si vous considérez le bitcoin comme une solution de rechange, vous en avez parlé avec passion à la même période l’an dernier à propos de la croissance des FNB de remplacement et plus particulièrement des FNB d’options d’achat couvertes. Cette tendance s’est-elle poursuivie?
Peter : J’en ai certainement parlé. Nous avons connu une autre année record en ce qui concerne les FNB basés sur des options ici au Canada. Environ 6,3 milliards de dollars ont été investis dans ce secteur en 2024, ce qui représente une hausse de 61 % par rapport à 2023. Maintenant, dans le secteur canadien des FNB, l’actif sous gestion est d’environ 2,3 milliards de dollars répartis entre 220 FNB. Du point de vue du développement de produits, ces styles de FNB sont probablement les plus populaires pour ce qui est des nouveaux lancements. Cela dit, les types de FNB basés sur des options évoluent continuellement au fil du temps. L’époque où les stratégies d’options d’achat couvertes étaient fondées sur de simples règles est révolue.
À cela s’ajoutent les stratégies de vente d’options, les stratégies de rendement définies, les FNB tampons, etc. Les FNB qui combinent les options d’achat et de vente semblent de plus en plus populaires. Il est toujours intéressant de voir comment les choses évoluent au fil du temps. Je crois que la popularité de toutes ces stratégies s’explique par le besoin croissant de revenu et de protection en cas de baisse, ce qui est tout à fait conforme aux besoins de retraite des personnes qui se trouvent dans la phase de décumulation de leur vie de placement et qui ont simplement besoin d’un revenu.
Il ne fait aucun doute que les FNB qui offrent des rendements relativement élevés dans ce segment sont de plus en plus populaires, et j’invite les auditeurs à faire attention à cela. Selon la façon dont ces rendements plus élevés sont générés, il peut y avoir un compromis en ce qui concerne le rendement total pour ce revenu. Assurez-vous de bien comprendre ce que vous achetez, mais il ne fait aucun doute qu’il existe de nombreuses excellentes solutions. Je ne serais pas du tout surpris que nous connaissions une autre année record en 2025. Maintenant, Alan, en ce qui concerne 2025, à quoi devons-nous nous attendre pour cette année? Avez-vous des prédictions audacieuses?
Alan : Je pense que j’ai trois choses à vous dire, deux sur le marché et une sur l’innovation en matière de FNB. Maintenant, ce que je veux que vous fassiez, c’est de me dire si vous êtes d’accord ou non avec ces prédictions. Je ferai la même chose pour les vôtres, et celui aura fait les prédictions les plus justes offrira un souper du Nouvel An à l’autre.
Peter : Cela me semble une bonne idée, Alan.
Alan : Du côté des marchés, l’économie américaine représente maintenant plus de 70 % de la capitalisation boursière mondiale. Cet enregistrement est fait le lendemain de la 47e investiture présidentielle. En tant qu’investisseur, il semble qu’une nouvelle administration pourrait offrir quelques occasions, en commençant par le secteur américain de la consommation. Il est beaucoup question de réductions d’impôt, de forage (« drill baby drill ») et, je pense, du retour d’emplois manufacturiers vers les États-Unis.
Je pense que le secteur américain de la consommation pourrait connaître un boom. Je crois que M. Trump a parlé de l’arrivée de l’âge d’or aux États-Unis. Si cela se produit, les actions américaines à moyenne capitalisation pourraient représenter une façon très intéressante de tirer parti de cette tendance. Les sociétés à moyenne capitalisation tirent généralement une plus grande partie de leurs revenus de l’entreprise d’origine et sont donc davantage à la consommation. C’est quelque peu différent de l’indice S&P, qui compte un grand nombre de grandes multinationales qui tirent des sources de revenus diversifiées dans le monde entier.
Les actions à moyenne capitalisation sont probablement moins efficientes. Pour moi, c’est un domaine qui nécessite une gestion active. Nous avons un excellent produit dans ce segment, DXZ, un FNB américain à moyenne capitalisation géré par Steve Hall. Pour moi, c’est un fonds à surveiller. J’en arrive à ma prédiction : les titres à moyenne capitalisation surpasseront-ils les titres à grande capitalisation en 2025? Je pense qu’il y a certainement de bonnes chances. Alors, Peter, qu’en dites-vous? Êtes-vous d’accord ou non?
Peter : Je suis d’accord avec vous sur ce point, Alan. Tôt ou tard, cette concentration dans les grands indices devra payer don dû. Les titres à moyenne capitalisation semblent très sensés. Je suis d’accord avec vous.
Alan : Passons au deuxième point, soit tout ce qui concerne les technologies, les cryptomonnaies et l’intelligence artificielle. Selon moi, ce segment est très bien établi. Encore une fois, en regardant l’investiture, il était très difficile de ne pas remarquer que les « tech bros » de Donald Trump étaient assis à l’avant de la scène, devant de nombreux autres dignitaires importants. Je crois que certains membres du Cabinet étaient placés à l’arrière. À mon avis, c’est un signe qu’il y a beaucoup de changements en cours. Je ne pense pas que ce soit seulement dans ces grandes sociétés technologiques. Je pense que ce sont les entreprises existantes qui trouvent des façons plus efficientes de faire des affaires et de faire croître leurs activités au moyen de l’intelligence artificielle et des technologies.
Pour moi, il est impossible pour un FNB passif fondé sur des règles de capter ces tendances. Pour certaines de celles-ci, vous avez vraiment besoin d’une personne qui sait ce qu’elle fait, d’un gestionnaire des paramètres fondamentaux qui examine ces tendances et qui choisit les sociétés qui en profiteront. Je ne pense pas que ce sera tout. Je pense qu’il y aura des gagnants et des perdants. Je suis heureux de vous annoncer qu’au moment de l’enregistrement, nous vous présentons notre nouveau FNB actif d’innovation et de perturbations Dynamique, symbole boursier DXID, qui sera inscrit demain, le 22 janvier. Le DXID est maintenant géré par Noah Blackstein. Noah possède 30 ans d’expérience dans ce domaine. Pour en venir à ma prédiction audacieuse, je crois que l’actif géré de DXID sera supérieur à 100 milliards de dollars d’ici la fin de 2025. Peter, dites-moi ce que vous en pensez.
Peter : Je suis d’accord avec vous. L’IA est là pour rester. Je pense que ça ne fait que commencer, mais que les occasions varieront à l’avenir. Je pense que les occasions évolueront continuellement, et qu’on ne peut pas s’y soustraire. Nous avons vraiment besoin d’un gestionnaire actif qui s’occupe vraiment de chaque organisation qui peut réellement en bénéficier. Je pense qu’il y a là une occasion en or pour les mois et les années à venir.
Alan : Passons maintenant au troisième point, le retour des emplois aux États-Unis. Ma question ou ma prédiction est la suivante : allons-nous assister à la l’adoption des ETF par les marchés privés? Comme le bitcoin, il existe maintenant des FNB de bitcoins, ce qui a vraiment ouvert la porte à l’adoption généralisée du bitcoin. Allons-nous voir la même chose? Pour moi, l’enjeu le plus important est le suivant : comment intégrer une stratégie de placement privé non liquide dans un instrument de liquidité quotidienne, soit le FNB?
Je pense que c’est ce qui doit encore être résolu. Ce n’est vraiment pas facile. Beaucoup de personnes très intelligentes tentent très, très difficilement de mettre quelque chose sur le marché. Je pense que nous devrons voir si l’un des organismes de réglementation approuve une telle structure. Selon moi, le marché des FNB offre d’excellentes occasions si cet enjeu est résolu. À mon avis, State Street et Apollo tentent d’investir dans un FNB de titres de créance privés. Il serait très intéressant de surveiller la situation. Ma prédiction audacieuse est qu’un FNB du marché privé approuvé sera lancé en 2025 aux États-Unis. Que dites-vous, Peter?
Peter : Je vais devoir être en partie en désaccord avec vous. Je crois que ces FNB deviendront réalité. Nous savons que les FNB évoluent constamment depuis 34 ou 35 ans. Je ne doute pas que le code sera déchiffré. Je pense toutefois que ce sera l’une de ces occasions où les FNB ne seront peut-être pas aussi attrayants pour l’investisseur final en raison de la composante de liquidité. Je suis convaincu que les fonds communs de placement continueront de tirer leur épingle du jeu en raison de leur structure même.
Alan : Si je veux acheter des actions des marchés privés, je veux acheter dans un FNB, Peter. Il sera placé aux côtés de tous les autres FNB que je détiens. Il sera dans mon compte de placement direct, où que je choisisse de le conserver. Je pense simplement que l’attrait du FNB réside dans le fait que quelqu’un va le faire et trouver un moyen de le gérer. Je vous laisse la parole : quelles sont vos prédictions audacieuses pour 2025?
Peter : Tout d’abord, les flux de capitaux seront beaucoup moins prévisibles cette année que l’an dernier. L’une des raisons en est que vous n’avez pas l’effet FOMO dont j’ai parlé tout au long de la conversation. On ne craint pas de rater cette occasion. Je dirais même qu’il faut faire preuve d’un peu de prudence au début de l’année, en raison de la hausse que nous avons connue. Ma première prédiction audacieuse est qu’il sera difficile de dépasser les rentrées nettes de 76 milliards de dollars enregistrées l’an dernier. Je pense qu’elles seront encore très élevées, mais j’ai l’impression qu’elles seront de plus ou moins 68 milliards de dollars. C’est ma première prédiction audacieuse, même si je suis un mordu des FNB.
Alan : Je ne suis pas d’accord. Je pense que nous allons décrocher la lune. Je suis d’humeur très optimiste. Je dis que nous aurons une autre année record.
Peter : C’est noté. Nous avons la preuve audio ici, alors nous allons certainement vérifier cela à la même période l’an prochain. Voici mon autre prédiction. Je pense que l’an dernier, c’était l’année de la crainte de rater des occasions, mais cette année d’ampleur. J’ai mentionné plus tôt que les signes précurseurs d’un élargissement des flux de capitaux boursiers se font sentir. Je pense que les flux de capitaux seront plus élevés que d’habitude dans les secteurs sensibles aux taux d’intérêt et sous-représentés dans les indices comme le S&P. À mon avis, il y d’investissements dans l’immobilier, beaucoup d’investissements dans l’or et beaucoup d’investissements investi dans les services aux collectivités. Je trouve que ces types de secteurs correspond tout à fait à ce profil voulu.
De plus, si j’y crois, c’est en partie en raison de ce que nous savons tous et que nous en avons probablement assez d’entendre, à savoir le risque de concentration de l’indice S&P 500. Nous savons tous ce qui se passe. À un moment donné, je crois que ce sera un problème. À mon avis, si les capitaux commencent à affluer dans ce secteur, c’est en partie en partie en raison de l’anticipation que quelque chose va devoir céder.
Alan : Quelle votre prédiction alors?
Peter : Selon moi, les secteurs des technologies et de la finance mènent souvent le bal pour ce qui est des FNB sectoriels. Je crois que cette année, l’immobilier, l’or et les services aux collectivités surpasseront les technologies et la finance.
Alan : En fait, je serais probablement en désaccord. Je pense qu’il y aura énormément d’investissements dans les technologies, mais je suis d’accord avec les gens que je connais qui pensent que cela ne se limitera pas aux technologies. Je pense que certains fournisseurs d’énergie en profiteront et que les sociétés traditionnelles en profiteront. Je suis peut-être à moitié d’accord avec vous.
Peter : Très bien. J’ai une autre prédiction pour vous, Alan. Je pense que les titres à revenu fixe continueront d’être populaires. Je pense qu'ils vont être fortement orientés vers les placements actifs. Je pense que les taux d’intérêt seront très intéressants en 2025. On n’obtient plus beaucoup liquidités en raison de la baisse des taux du financement à un jour. Je pense que de nombreux investisseurs souffrent du syndrome de stress post-traumatique à la suite de ces terribles années que nous avons récemment connues en 2021 et 2022, et ils ont peut-être eu l’impression que nous vivions une reprise de cette situation à la fin de 2024. À mon avis, nous connaîtrons une année record pour ce qui est des titres à revenu fixe gérés activement, et cela comprendra également une augmentation des stratégies de fonds de couverture non traditionnelles et liquides axées sur les titres à revenu fixe.
Alan : Je suis entièrement d’accord avec vous sur ce point. Je pense qu’il y a beaucoup d’incertitude. Avec d’éventuelles guerres commerciales, qui sait ce qu’il adviendra de l’inflation si, soudainement, il y a une hausse de 25 % sur certains biens et d’autres mesures possiblement dans la mire? Je pense que c’est tellement incertain que, pour moi, il est très sensé d’avoir un gestionnaire dynamique et actif qui surveille ce qui se passera.
Peter : Alan, j’ai hâte d’en discuter de nouveau avec vous l’an prochain. Je tiens à remercier tous ceux qui nous écoutent, comme d’habitude. J’espère que vous avez trouvé cela instructif, peut-être même un petit peu divertissant. Voilà ce qui conclut cet épisode. Je vous souhaite à tous une bonne et heureuse année. Au revoir.
Alan : Merci à tous.
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