On the Money de Fonds Dynamique

Longévité et préparation à la retraite

24 octobre

Le stratège principal en revenu de retraite Daryl Diamond et le vice-président des solutions de portefeuille David De Pastena reçoivent Rebekah Young, vice-présidente et cheffe, Inclusion et résilience économiques. Ensemble, ils discutent des écueils qui guettent les Canadiennes et les Canadiens, qui sous-estiment souvent leur espérance de vie et les dépenses de soins de santé imprévues durant leurs vieux jours. Daryl et Rebekah soulignent l’importance de tenir des discussions proactives sur la sécurité financière et les problèmes de santé afin de planifier la retraite en toute connaissance de cause.

PARTICIPANTS

Daryl Diamond
Le stratège principal en revenu de retraite

Rebekah Young
Vice-présidente et cheffe, Inclusion et résilience économiques

David De Pastena
Le vice-président des solutions de portefeuille

Mark Brisley : Vous écoutez Retirement Income The Right Way, présenté par On The Money de Fonds Dynamique, la série de baladodiffusions consacrée à l'évolution de la conversation sur la retraite. Rejoignez-nous pour lever le voile sur la planification de la retraite.

David De Pastena : Bienvenue à cette nouvelle édition de On The Money. Je suis votre hôte, David De Pastena, Vice-Président, Solutions de Portefeuilles. Aujourd'hui, nous nous penchons sur les sujets essentiels que sont le vieillissement, le coût des soins de santé et leur impact sur la planification de la retraite.

Nous sommes rejoints par Rebekah Young. Elle est une visionnaire de la croissance économique inclusive et un leader d'opinion sur les défis financiers du vieillissement. En tant qu'économiste de la Banque Scotia, Rebekah nous fait profiter de son travail impressionnant au sein du FMI et du Ministère des Finances. Nous recevons également Daryl Diamond, Stratège Principal en Revenu de Retraite de Dynamic. Avec plus de 44 ans d'expérience et des livres à succès, il a remodelé la planification de la retraite au Canada. Daryl, Rebekah, c'est un plaisir de vous avoir avec nous aujourd'hui.

Rebekah Young : Merci de m'accueillir.

Daryl Diamond : David, c'est un plaisir d'être ici.

David : Rebekah, en tant que leader d'opinion sur le vieillissement, quels sont les plus grands défis auxquels les Canadiens sont confrontés en vieillissant ?

Rebekah : Tout d'abord, je dirais qu'il ne s'agit pas tant de défis que de tendances, mais que l'un des plus importants est que le Canada vieillit en tant que société, mais aussi individuellement. Nous connaissons tous les statistiques, notamment le fait qu'un Canadien sur cinq est aujourd'hui une personne âgée et que la catégorie des 65 ans, et plus, est l'une des populations dont la croissance est la plus rapide et qui est littéralement multipliée par rapport aux autres cohortes. En tant que société, nous vieillissons de plus en plus, et nous n'avons même pas atteint le pic de vieillissement si l'on considère que la dernière génération du baby-boom aura 65 ans au cours de la prochaine décennie et qu'elle continuera à vieillir jusqu'au milieu du siècle.

Par ailleurs, sur le plan individuel, nous vivons plus longtemps. La science permet d'éviter certaines des maladies traditionnelles, les cancers, les maladies cardiovasculaires. Nous vivons plus longtemps. Pour donner un chiffre, depuis les années 80, les personnes âgées de 65 ans en moyenne ont gagné quatre années d'espérance de vie supplémentaires. Un baby-boomer qui atteint 65 ans aujourd'hui, qui prend sa retraite à 65 ans, s'il regarde en arrière lorsqu'il est entré sur le marché du travail, a gagné quatre ans d'espérance de vie supplémentaires.

C'est une très bonne nouvelle, mais je dirais qu'il y a un certain nombre d'astérisques. Nous vieillissons en tant que société et individuellement, mais toutes ces années en bonne santé ne suivent pas le même rythme. À mesure que nous vivons plus longtemps, nous passons plus de temps en mauvaise santé. La mauvaise nouvelle, c'est que les gouvernements n'ont pas planifié efficacement ce vieillissement et que les dépenses par habitant pour une personne de 85 ans sont trois fois supérieures à celles d'une personne de 65 ans et plusieurs fois supérieures à celles d'une personne de 35 ans. Ce n'est pas une attaque contre les personnes âgées, car nous aspirons tous à y arriver, mais les systèmes publics, qu'il s'agisse des soins de santé, des soins à domicile ou des soins de longue durée, sont déjà surchargés et nous n'avons pas encore atteint le pic de vieillissement.

D'un point de vue économique, le message que nous adressons aux décideurs politiques est le suivant : il faut faire mieux, nous sommes sur la bonne voie et nous allons probablement assister à une demande chronique non satisfaite de services, à une plus grande vérification des ressources pour les aides et, finalement, à une augmentation des impôts pour les financer. Pour les particuliers, cela peut également signifier qu'il faut tenir compte de certaines de ces tendances lorsque l'on planifie sa propre sécurité financière et sa résilience à l'ère de la longévité.

David : C'est très intéressant. Pensez-vous que les Canadiens pourraient sous-estimer les coûts réels de la retraite ? Comment comparer ce qu'ils souhaitent à ce qu'ils peuvent réellement se permettre, étant donné qu'ils vivront plus longtemps et que les coûts des soins de santé augmentent ?

Rebekah : Les Canadiens n'intériorisent pas vraiment ces tendances, et c'est normal car elles évoluent lentement. Elles ne font pas la une des journaux tous les jours. Pour vous donner une idée, l'Institut Canadien des Actuaires a réalisé une étude très complète sur les personnes âgées de 50 ans, c'est-à-dire les Canadiens en préretraite. L'un des résultats de cette étude est que les personnes âgées de 50 ans en moyenne ont sous-estimé leur espérance de vie de près de quatre ans. En fait, ils sont revenus dans les années 80 en ce qui concerne leur espérance de vie. Vous pouvez imaginer à quel point la science et les connaissances médicales ont progressé au cours de cette période.

Les psychologues pourraient dire que nous regardons nos parents ou même nos grands-parents et pensons que nous allons vivre une expérience de vieillissement similaire. Nous savons, grâce aux données et aux données sur la longévité, que ce n'est pas le cas. Je pense qu'un autre domaine dans lequel les Canadiens n'observent pas nécessairement certaines données concrètes est celui de la prévalence du handicap. Dans une étude similaire, lorsqu'on a demandé à des personnes de 50 ans : « Pensez-vous que vous aurez un handicap en vieillissant ou que vous souffrirez d'une maladie qui aura un impact sur vos activités quotidiennes », moins d'un tiers d'entre elles ont répondu par l'affirmative. En revanche, les données de Statistique Canada indiquent que si vous avez 75 ans ou plus, vous déclarerez dans ces enquêtes que vous souffrez d'un handicap qui a un impact sur votre vie quotidienne.

Un autre domaine dans lequel nous constatons des erreurs de perception flagrantes est que moins d'un quart des personnes interrogées pensent qu'elles auront besoin d'un établissement de soins de longue durée. Là encore, les données montrent qu'au fur et à mesure que nous vieillissons, en particulier vers 90 ans, beaucoup plus de Canadiens finissent par avoir recours à ce type de soins. Un autre domaine où il y a peut-être un décalage entre ce que les Canadiens veulent et ce qui se passe réellement est que la grande majorité d'entre eux disent vouloir vieillir à la maison. Les Canadiens ont une mauvaise opinion de la qualité, de l'accès ou de l'accessibilité financière des maisons de soins de longue durée. Encore une fois, nous savons que de nombreux Canadiens qui vivent jusqu'à 90 ans finissent dans ces établissements.

Je dirais que l'une des perceptions erronées les plus importantes ou les plus lourdes de conséquences concerne le coût du vieillissement sur place. Une autre étude réalisée par le National Institute on Aging, qui a interrogé des Canadiens en préretraite, a révélé que le Canadien moyen pensait que le coût des soins à domicile s'élèverait à environ 1 100 dollars par mois. Ce chiffre semble assez élevé pour un ménage canadien moyen en termes de dépenses. Cela représente environ une heure par jour si l'on suppose qu'une aide à domicile est rémunérée 40 dollars de l'heure. Ce n'est vraiment pas beaucoup, surtout si l'on considère ce que l'Association Médicale Canadienne a évalué, à savoir le niveau d'aide qui peut éviter à quelqu'un de se retrouver dans un établissement de soins de longue durée. Elle estime qu'environ 22 heures par semaine, soient environ trois heures par jour, peuvent faire la différence entre le maintien à domicile et le placement en institution.

Nous savons tous que ce ne sont pas toujours les complications liées à la santé qui conduisent certaines personnes dans des établissements de soins de longue durée, mais plutôt le manque de soutien pour certaines fonctions de base comme faire les courses, prendre un bain ou d'autres actes de la vie quotidienne. L'Institut Canadien d'Information sur la Santé nous apprend également qu'environ 10 % des personnes en soins de longue durée n'auraient pas nécessairement besoin d'être là si elles n'avaient eu qu'un niveau de soins très modeste à la maison.

Lorsque l'on combine cette perception erronée de la durée de vie, du type d'affections dont nous pouvons souffrir et du coût que cela peut représenter si nous voulons vraiment rester sur place, on comprend pourquoi les Canadiens ne sont pas particulièrement préparés, lorsqu'ils vieillissent, à certaines surprises de la vie. Essentiellement, nous avons un système qui pousse les Canadiens vers ce qu'il y a de plus cher, c'est-à-dire le lit d'hôpital parce qu'il est universellement fourni, mais c'est le moins désiré par la plupart des Canadiens et le plus coûteux pour les gouvernements.

David : Waouh ! 1 100 $. Cela semble être beaucoup d'argent pour le Canadien moyen. Je pense que le message qui se dégage de vos propos est que les Canadiens doivent vraiment tenir compte de ces coûts dans leur processus de planification financière. Daryl, depuis 30 ou 40 ans que vous travaillez avec ce marché, avec les préretraités et les retraités, quelles sont les choses que vous avez apprises pour aider les investisseurs à se préparer aux problèmes de santé lorsqu'ils vieillissent ?

Daryl : C'est toujours une discussion en surface. D'ailleurs, avant de répondre à cette question, je voudrais dire aux personnes qui ont trouvé ce sujet suffisamment intéressant pour écouter ce balado, que Rebekah a rédigé un rapport incroyablement excellent intitulé Rethinking Retirement in an Age of Longevity (Repenser la retraite à l'ère de la longévité). C'est son titre. Il a été publié en juin de l'année dernière, en 2023. Tous mes compliments, Rebekah, pour ce travail de recherche. Il est excellent.

Pour en revenir à la question, David, c'est très difficile parce que cette phase de planification ou de préparation, l'éventail est très large en ce qui concerne le moment où quelque chose pourrait arriver à un individu qui l'obligerait à rechercher des services ou des soins supplémentaires en raison d'un changement de santé, et le niveau de ce changement de santé, n'est-ce pas ? Rebekah vient de parler du fait que si les gens bénéficiaient de certains services, ils n'auraient pas besoin d'être placés dans un établissement de soins et pourraient vieillir sur place.

L'éventail des besoins est considérable, tout comme la capacité à financer les préparatifs que vous souhaitez faire pour y répondre lorsque cela se produira. Il arrive en effet que vous ne soyez plus en mesure de vous occuper de vous-même ou que votre conjoint, s'il s'agit d'un couple, ne soit plus en mesure, physiquement et mentalement, de répondre aux besoins de la personne qui a besoin d'être soignée. Nous ne savons tout simplement pas à quel moment cela se produira, ni quelle en sera la gravité, et il y a une autre chose. La plupart des Canadiens pensent que tout est payé. S'il m'arrive quelque chose, si j'ai besoin de soins pendant ma retraite, tout ira bien parce que le gouvernement s'occupe de moi.

Dans certaines provinces, il existe des options privées pour les établissements de soins. Dans certaines provinces - je pense au Manitoba, où je vis - il existe actuellement des établissements gérés par le gouvernement pour les personnes nécessitant des soins de longue durée, et c'est en quelque sorte la seule option, à quelques exceptions mineures près. Je pense qu'avant tout, les conseillers et ce que nous essayons de faire avec nos clients, c'est de soulever la question. Je ne peux pas imaginer une réunion avec les enfants d'un retraité ou d'un couple où ce sujet n'a pas été abordé et documenté, pour ensuite expliquer aux enfants pourquoi leur héritage a été rongé par les coûts liés aux soins de santé ou aux soins de longue durée.

C'est peut-être inévitable, mais du point de vue du conseiller, ainsi que du désir des personnes qui reçoivent les soins et qui voudraient laisser quelque chose à une succession, à des enfants ou à une cause charitable, je pense qu'il y a une obligation pour toutes les parties d'au moins avoir cette conversation, de la revoir et de s'assurer qu'elle est documentée dans les notes du conseiller lorsque ces discussions ont lieu.

David : Je suis juste curieux de savoir comment vous avez mis en œuvre quelque chose comme cela lorsque quelqu'un était au courant et comment vous avez modifié un plan financier ou un portefeuille, le cas échéant ?

Daryl : C'est vraiment difficile. Il est intéressant de voir qu'on peut avoir une salle de cent personnes, cent retraités, et j'utilise un exemple un peu dramatique, mais c'est pour faire comprendre, et dire à ce groupe de personnes : « Écoutez, tout le monde dans cette salle va se retrouver dans un établissement de soins nécessitant une attention 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sauf l'un d'entre vous. L'un d'entre vous va s'en sortir. » Chaque personne dans cette pièce s'essuierait les sourcils et dirait : « Dieu merci, ce n'est pas moi. » La réalité est là, mais pour la plupart des gens, c'est une question de « Oui, je comprends que c'est une possibilité, mais je ne pense pas que je serai dans cette position ». La capacité à mettre en place une assurance soins de longue durée est un véritable défi. Je le dis d'expérience.

Il existe des spécialistes qui travaillent avec certaines compagnies d'assurance, et si vous pouvez obtenir leur aide pour une discussion ou une mise en œuvre, c'est une chose utile pour aider vos clients à prendre conscience de tous les problèmes. Les retraités préfèrent de loin parler de la prochaine croisière qu'ils vont faire, et je ne dis pas cela de manière dédaigneuse ou insultante, mais c'est là qu'ils veulent se concentrer, parler de leurs petits-enfants, de la prochaine croisière qu'ils vont faire, plutôt que de se demander qui va changer leurs couches quand ils ne seront plus capables de le faire eux-mêmes.

C'est une discussion difficile. J'aimerais vous dire que j'aurais aimé, j'aurais aimé que nous réussissions à mettre en œuvre davantage de contrats d'assurance soins de longue durée. Cela ne résoudra pas nécessairement tous les problèmes financiers qui se présenteront si les gens ont besoin de ce niveau de soins, mais cela aiderait certainement les gens à ne pas épuiser leur patrimoine personnel aussi rapidement qu'ils le feraient autrement ou leur donnerait un niveau d'option plus élevé en termes de soins lorsqu'ils en auront besoin.

David : Rebekah, avec l'augmentation des coûts des soins à domicile et des soins de longue durée, que pensez-vous de la façon dont les retraités peuvent planifier pour s'assurer que leurs 15 dernières années soient des années agréables ?

Rebekah : C'est une très bonne question, et je voudrais revenir sur un certain nombre de points que Daryl a mentionnés, et en particulier sur un mot qu'il a utilisé et qui a vraiment résonné, à savoir qu'il y a tellement de variables, et pourtant personne ne pense vraiment que ce sera son cas. Je pense qu'en étant armé d'informations, de données claires sur la durée de vie des gens, il est vraiment important de démêler certaines des idées fausses dont j'ai parlé plus tôt. Daryl a également mentionné le fait d'être dans une pièce avec des enfants adultes. Je pense que nous avons parfois tendance à simplifier la situation en la considérant comme celle d'une personne seule : vous vivez jusqu'à un certain âge, voici comment votre argent sera prélevé et vous expirerez à tel âge. Nous ne pensons pas à la complexité de la vie réelle.

Un homme de 65 ans a 40 % de chances d'atteindre 90 ans, une femme 50 %, mais ensemble, ils sont au moins 70 %, et un couple sur trois vivra jusqu'à 95 ans. Cela vous donne l'impression que le simple fait d'être armé de ces informations et de comprendre que cela pourrait très bien être votre cas ou celui de votre conjoint ou de votre situation justifie une discussion sur la façon dont vous pourriez y réfléchir, avoir un plan est un début très important, et vous serez peut-être surpris ou non, mais la moitié des Canadiens n'ont même pas de plan financier pour la retraite, sans parler d'un plan qui prend en compte les questions liées à la santé.

Il est donc important de changer ce plan de nom en verbe, car la vie arrive à tout le monde, et pas seulement au cours du vieillissement. Il y a d'autres événements de la vie, positifs ou non, qui exigent adaptation et résilience. En réalité, la planification est un processus constant, qui consiste à examiner régulièrement l'évolution des circonstances de la vie et à prévoir la sécurité financière qui correspond à vos valeurs et à vos souhaits quant à la façon dont vous voulez vieillir. Pour être juste, la moitié des Canadiens n'ont pas de plan, un tiers d'entre eux pensent à leurs besoins en matière de soins de longue durée, mais seulement un sur dix met de côté des fonds pour les financer, selon l'Institut Canadien des Actuaires.

Il y a beaucoup d'autres mesures à prendre, et il ne s'agit pas seulement de mettre de l'argent de côté. On peut envisager de réduire la taille de la maison ou de l'adapter, mais à peine une personne sur dix parle à sa famille de ses préférences en matière de vieillissement et de soins. Il est également important de ne pas se contenter de dire que l'on va vivre plus longtemps, qu'il faut épargner davantage et dépenser moins à la retraite. Il peut s'agir de faire les choses différemment. Armé de ces informations, quelles sont les choses que vous feriez différemment en termes d'approche de la sécurité financière ? Voilà le genre de questions et de considérations qui font partie intégrante de la planification de la longévité.

Les tests de résistance traditionnels soumettent généralement vos portefeuilles à des tests de tolérance au risque, de performance du marché, etc. Nous disposons d'outils très sophistiqués qui permettent d'établir des scénarios sur la manière dont votre sécurité financière pourrait être assurée dans le cadre de toute une série de scénarios différents. Même un choc modéré lié aux soins de santé pourrait avoir un impact beaucoup plus important sur la résilience financière d'une personne que certains de ces facteurs de stress typiques du marché. Cela montre bien pourquoi les questions liées à la santé et à la longévité font partie intégrante de la planification financière à long terme, dont il faut parler et qu'il faut prendre en compte.

David : En parlant de vous deux, vous me donnez envie d'appeler ma mère pour voir si elle a pensé à l'une ou l'autre de ces choses. Ce sont des chiffres assez effrayants. J'aimerais vous demander, Daryl, en tant qu'ancien conseiller, quelles sont les étapes que vous recommanderiez aux gens pour qu'ils commencent à se préparer dès maintenant ? Comment l'approche du portefeuille à revenu peut-elle aider à gérer les risques d'une vie plus longue ?

Daryl : Il est bien connu, je pense, dans le secteur, que ma préférence en tant que planificateur financier, la mise en œuvre de solutions d'investissement pour les personnes à la retraite, implique une grande partie de l'approche du portefeuille à revenu. D'après notre expérience, cela nous aide à maintenir la valeur du capital tout en fournissant des liquidités à un taux de retrait qui n'est pas tant établi par le conseiller que par les personnes qui gèrent les portefeuilles. Cette combinaison de confort, si je peux utiliser cette expression, en sachant qu'historiquement le capital est préservé tandis que le revenu est fourni, contribue grandement à résoudre la question de savoir si, au cours des années de décumulation, le capital va être réduit à zéro à un moment donné.

Bien entendu, nous ne pouvons pas utiliser des termes tels que « garanti » ou « payable à vie ». Notre expérience, cependant, dans l'utilisation de cette approche et des positions d'investissement que nous utilisons pour structurer cette approche pour les clients, nous n'avons pas été dans une position où quelqu'un a manqué d'argent. D'abord et avant tout, il faut bien comprendre que notre obligation en tant que conseiller dans le domaine des revenus de retraite est de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les clients à atténuer, voire à éliminer, cette préoccupation particulière.

En ce qui concerne la planification, il faut impliquer les enfants. Vous pouvez imaginer qu'à mesure que les parents vieillissent, je suis le seul septuagénaire à participer à cet appel téléphonique. En fait, si l'on additionne l'âge de toutes les personnes présentes, je dépasse encore cet âge en tant qu'individu. J'ai été au cinéma, j'ai vu nos parents - et je dis nos parents parce que les parents de ma femme étaient également concernés - passer par des phases de déclin de leur santé, et finalement trois des quatre personnes sont décédées. Cette expérience permet de voir de près ce qui peut arriver et ce qui finit par arriver.

Je pense que le fait d'impliquer les enfants dans les conversations sur ce sujet a deux effets. Cela rassure les parents, les retraités, mais aussi les enfants, car devinez sur qui cela retombe si on n'en discute pas à l'avance ? C'est aussi une voie de sortie fraîchement tracée des discussions sur la planification financière pour aller vers les enfants des clients, les retraités qui sont des clients, et commencer à les intégrer, non seulement dans la situation de leurs parents, mais aussi pour trouver des moyens d'aider la prochaine génération qui, en fin de compte, héritera de la richesse que vous gérez pour vos clients à la retraite.

David : Daryl, tout ce que j'ai à dire, c'est que 70 ans, c'est le nouveau 50 ans. Je tiens à remercier Daryl et Rebekah d'avoir approfondi l'impact du vieillissement sur la retraite. C’était une nouvelle édition de On the Money. Au nom de toute l'équipe de Fonds Dynamique, nous vous souhaitons une bonne santé et une bonne sécurité. Merci de vous être joints à nous.

Intervenant 1 : Vous avez écouté une autre édition de On the Money de Fonds Dynamique. Pour obtenir de plus amples renseignements sur Dynamique et sur notre gamme complète de fonds à gestion active, communiquez avec votre conseiller financier ou visitez notre site Web à l'adresse dynamic.ca. Merci de vous être joints à nous.

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