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20 février 2025
Robert Cohen, vice-président et gestionnaire de portefeuille, nous fait part de son point de vue sur la stabilité remarquable de l’or dans un contexte économique mondial incertain, sur fond de politiques monétaires et budgétaires défavorables et de niveaux d’endettement record. Il nous décrit la situation actuelle en ce qui concerne les tarifs douaniers, de même que les issues possibles et la manière dont les politiques inflationnistes actuelles, des deux côtés de la frontière, rendent l’idée d’un investissement dans l’or encore plus attrayante.
PARTICIPANTS
Tom Dicker
Vice-président et gestionnaire de portefeuille principal
Robert Cohen
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Mark Brisley : Vous écoutez On the Money de Fonds Dynamique, la série de balados qui présente les idées et les perspectives de certains des gestionnaires actifs et des leaders d’opinion les plus respectés de l’industrie.
Tom Dicker : Bienvenue à tous et bienvenue, Rob. Merci de vous joindre à nous aujourd’hui pour parler de l’or et des titres aurifères, ainsi que de tout ce qui concerne les métaux. Je suis ravi d’aborder le sujet avec vous aujourd’hui, car l’or a été exceptionnellement solide. Rob, commençons sans plus tarder. Pourquoi les titres aurifères ont-ils autant fait bonne figure?
Robert Cohen : En fait, avec l’or, le pari est très simple. Vous misez sur le pouvoir d’achat des billets de trésorerie. Vous êtes donc en droit de vous demander si nous allons continuer d’avoir une politique monétaire pitoyable bancale. Vous voulez essentiellement posséder de l’or pour protéger votre pouvoir d’achat de vos devises avec toutes les politiques, pas seulement aux États-Unis, partout dans le monde, qui sont très inflationnistes.
Il faut également tenir compte des niveaux d’endettement sans précédent partout dans le monde, en particulier en devises occidentales. Je pense que beaucoup d’investisseurs sont surpris par la valeur d’une devise par rapport à d’autres valeurs. Ils oublient de la comparer à l’or et au bâton de mesure, qui est l’or.
Tom : La dette publique a atteint des sommets inégalés. Je sais que vous regardez ce qui se passe ailleurs dans le monde et que les obligations en matière d’intérêts des gouvernements s’alourdissent. La politique budgétaire et monétaire est plutôt tendue, du moins dans de nombreux pays, y compris les États-Unis. Quelle incidence cela a-t-il sur le marché de l’or?
Robert : Aux États-Unis, le service de la dette a atteint un sommet inégalé de plus de 100 000 milliards de dollars. Malgré la baisse des taux d’intérêt, la dette augmente à un rythme tel que les paiements au titre du service de la dette continuent d’augmenter. Par exemple, il y a des déficits budgétaires aux États-Unis, assez semblables à ceux du Canada, d’environ 6,5 %, de sorte que le gouvernement doit générer cet argent pour combler ses déficits budgétaires.
C’est une thèse très simple. Si vous êtes un parieur, allez-vous parier que tout le monde prendra une pilule intelligente, que les budgets seront équilibrés et que les niveaux d’endettement diminueront? Les chances que cela se produise sont tellement minimes. C’est un très bon moment pour détenir des titres aurifères. La plupart des gens n’ont même pas remarqué que l’or atteint actuellement des sommets inégalés. La progression a été intéressante et soutenue.
Les gens se concentrent toujours sur le prix de l’or en $ US, mais oublient d’envisager le dollar canadien parce que même en dollars canadiens, avec la baisse du dollar canadien, le prix de l’or au Canada, les gens ne le connaissent pas. L’or se négocie à un peu moins de 4 100 $ CA l’once, ce qui est très bon pour les entreprises canadiennes.
Tom : C’est assez remarquable. Quel a été le rendement des actions aurifères par rapport aux lingots d’or?
Robert : Depuis le début de l’année, les choses vont plutôt bien, mais je pense que, par rapport à l’or, il y a un effet de levier mathématique sur les marges bénéficiaires par rapport au prix sous-jacent de l’or. On s’attend à observer une hausse de 50 % à 100 % de la marge bénéficiaire par rapport à la variation du prix de l’or. Pour chaque variation de 1 % du prix de l’or, les actions devraient augmenter de 50 % à 100 %, selon la société et son effet de levier.
Il est normal d’être un peu sceptique, mais le fonds s’est très bien tiré d’affaire. Je pense que nous avons progressé d’environ 50 % l’an dernier, de 20 % depuis le début de l’année et d’environ 70 % ou 80 % sur une année mobile. Le fonds a enregistré un rendement satisfaisant, qui, d’un point de vue mathématique, devrait s’améliorer.
Tom : On pourrait dire que 70 % ou 80 % se portent plutôt bien. Je ne vais pas vous contredire. L’or n’a pas autant fait les manchettes que vous l’auriez probablement aimé, mais il l’a fait plus récemment. Les médias ont encore plus fait état des tarifs douaniers. Quelle incidence aura l’imposition de tarifs douaniers sur le marché de l’or et les titres aurifères?
Robert : Bien qu’ils soient très inflationnistes, je ne pense pas que les tarifs douaniers affecteront directement le prix de l’or. Même sans tarifs douaniers, nous avons déjà de nombreuses politiques inflationnistes au Canada et aux États-Unis. Je pense que le monde considère la situation des tarifs douaniers comme étant très temporaire, ce qui, dans les faits, rend les gens un peu nerveux, mais je pense que cela se réglera avec temps. Il est tout à fait insensé d’imposer des tarifs douaniers à un pays et que des représailles font encore moins de sens. Je pense que le Canada fait fausse route en usant de représailles.
Tom : Oui, c’est certainement l’opinion de nombreux participants. Il reste à savoir si nous devons ou non prendre des mesures de représailles et, le cas échéant, ce qui se produira. Rob, vous avez récemment été reconnu comme gestionnaire de fonds de l’année par le magazine Investment Executive. Pourriez-vous nous parler un peu de votre façon de faire et de votre processus? Pouvez-vous nous donner des exemples où vous êtes en mesure d’utiliser ce que nous voyons sur le marché pour dénicher une occasion sous-estimée?
Robert : Oui, merci. C’est une bonne question, Tom. Je pense que le secteur de l’or est l’un des plus difficiles dans lequel investir. C’est l’une de ces choses qui devrait faire l’objet d’une divulgation : « N’essayez pas cela vous-même à la maison. » Je pense qu’il est important d’avoir une expérience technique comme pratique dans le secteur minier. Ensemble, ma gestionnaire de portefeuille adjointe, Emily Griffiths et moi avons des antécédents en métallurgie, en génie minier et en géologie.
Lorsque vous combinez cela à notre expérience dans le secteur financier, nous nous disposons des connaissances nécessaires pour analyser ces sociétés. Je pense qu’en l’absence de l’une de ces connaissances, ce ne serait pas aussi bon, tout de même. Je pense que c’est par là que tout commence. Lorsque nous examinons les occasions, nous examinons beaucoup de choses à partir de la base. Je ne pense pas que nous ayons de problème à comprendre le secteur d’en haut, même lorsque nous examinons les occasions qui se présentent à partir de la base.
Nous commençons par investir selon des critères très précis. Le portefeuille compte peut-être une trentaine de titres. Nous avons probablement la pondération la plus élevée des actions australiennes par rapport à tout autre concurrent au Canada, et peut-être même à l’échelle mondiale, parce qu’après le TSX, le prochain marché en importance pour les actions aurifères est l’Australie. En élargissant notre capacité à magasiner dans les deux marchés, nous pouvons vraiment saisir les meilleures occasions.
Je pense également que, ce qui nous motive, c’est d’avoir ces réussites. J’aimerais donner quelques exemples à l’aide de nos diapositives. Il y a une société du nom de Spartan Resources, une ancienne mine à ciel ouvert. C’est très excitant! En fait, elle a elle-même ruiné l’entreprise précédente. Une nouvelle équipe de gestion est entrée en fonction et a essentiellement inversé les exercices de forage, pour les pointer dans l’autre sens et, ô surprise, elle a découvert un dépôt de qualité beaucoup plus élevée. Une mine souterraine à gauche de l’ancienne fosse à ciel ouvert exploitée précédemment.
Je pense qu’ils avaient touché le gros lot. C’était fabuleux. Ils n’ont jamais donné suite à cette demande, car ils étaient seulement à la recherche d’un dépôt à ciel ouvert. Ils ont choisi d’ignorer ce qui était une mine souterraine extraordinaire. Lorsque vous exploitez une mine, plus vous obtenez d’onces par mètre vertical, plus vous bénéficiez d’économies d’échelle.
Nous avons sauté sur l’occasion dès qu’ils en ont fait la découverte. Il y a un an et demi, alors qu’elle ne faisait que commencer, nous en avons profité pour devenir un important actionnaire de la société et acheter une part importante de la société à 0,40 $ l’action. Aujourd’hui, la même action se négocie à environ 1,50 $. C’est un très bon rendement en environ 18 mois.
Voilà le type de réussites qui nous motivent vraiment. C’est ce qui nous enthousiasme. C’est un secteur très intéressant si vous pouvez choisir les bonnes actions. La récompense est incroyable. Trouver ces occasions est ce qui nous pousse à continuer et nous permet de poursuivre nos activités. Grâce à notre parcours technique, nous pouvons être beaucoup plus certains lorsque nous investissons longtemps avant que le reste du marché ne s’intéresse à ces sociétés. Il s’agit de l’une de nos principales motivations.
Tom : Ce n’est certainement pas quelque chose que vous obtiendrez en investissant dans des placements passifs ou dans un indice quelconque. Il s’agit d’occasions uniques de production d’alpha généré par quelqu’un qui se retrousse les manches pour trouver ce que les autres ne font pas ou ne peuvent envisager. Il ne s’agit pas des sept magnifiques ni des dix principaux titres du SPV. Il s’agit d’occasions uniques et diversifiées dont les rendements peuvent être contrastés, mais qui peuvent obtenir des résultats extraordinaires.
Les rendements de votre fonds ont été phénoménaux. Vous n’investissez pas seulement dans l’or et les métaux précieux, n’est-ce pas? Si l’on considère l’industrie minière dans son ensemble et les secteurs que vous surveillez de près, lorsque nous parlions de cette question, il s’agissait de l’uranium et de l’antimoine, que j’ai dû consulter dans le tableau périodique pour comprendre de quoi il s’agissait. L’uranium est une source d’énergie d’actualité. Ensuite, l’antimoine a de toute évidence soulevé d’autres questions très particulières sur le plan des éléments. Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, quel est votre intérêt à l’heure actuelle?
Robert : Vous ne m’entendrez probablement jamais dire, à un moment ou à un autre de ma carrière, que je déteste le cuivre. Nous serons toujours propriétaires de cuivre comme métal de soutien. En ce qui concerne l’uranium, nous sommes très concentrés sur les occasions sur ce marché, en particulier avec les découvertes provenant du bassin d’Athabasca, au Canada. C’est probablement l’un des meilleurs endroits pour explorer l’uranium à l’échelle mondiale. Quand vous trouvez un dépôt économique dans la rivière Athabasca, si vous choisissez le bon, cela peut être phénoménal.
Nous détenons le titre de NexGen Energy depuis un certain nombre d’années. Je pense que nous avons commencé à l’acheter lorsqu’il s’agissait d’une action à 0,30 $. Elle frôle maintenant les 10 $ par action et a été une véritable réussite pour les portefeuilles. Nous investissons maintenant dans une autre petite société d’exploration qui, selon nous, a fait une autre découverte de calibre mondial et qui est essentiellement ignorée. Nous faisons marche arrière, nous possédons une grande partie de l’entreprise, nous prenons un sac de maïs éclaté et nous attendons.
En ce qui concerne l’antimoine, que vous prononcez, je pense, à la manière anglaise et australienne, ce qui est en fait la façon dont je devrais la prononcer. Cela est devenu un métal d’intérêt pour nous, en particulier en ce qui concerne l’interdiction d’exportation imposée par la Chine le 15 septembre. Mais pourquoi la Chine en a-t-elle interdit l’exportation? Il est utilisé comme composant principal dans les détonateurs, dans la fabrication de bombes. La Chine, qui produit 49 % de l’offre mondiale de produits raffinés, les conservera pour elle-même, la Russie et tous ses autres amis.
L’Occident, et en particulier, le département de la Défense des États-Unis, sont dans un état de panique. En Idaho, on tente de faire avancer un projet appelé Perpetua qui existe depuis des années et a produit de l’antimoine pour les utilisations militaires américaines pendant la Seconde Guerre mondiale. L’or et l’antimoine se produisent en fait ensemble. Nous pouvons dire, eh bien, il s’agit d’une mine d’or et de mines d’antimoine. Pendant qu’elle met l’accent sur celui-ci, la cote de chef de ce dépôt est de 0,06 %. Pour moi, ce n’est pas impressionnant.
Là où nous avons trouvé des occasions, c’est en Australie. Nous nous sommes concentrés sur un ancien producteur appelé Larvotto Resources. Elle peut recommencer l’exploitation de cette mine et la mettre en production d’ici 2026 avec une cote de tête de 1,2 %, soit 20 fois plus que celle de Perpetua, qui a maintenant atteint la plus grande partie d’une capitalisation boursière de 2 milliards de dollars. J’ai ici un projet qui représente peut-être le quart du tonnage, mais qui est de qualité beaucoup plus élevée sur le plan économique.
Ensuite, si vous regardez certaines des sociétés visées par des revendications territoriales, nous possédons l’une des autres qui ont une cote encore plus élevée. Voilà quelques exemples. Une autre entreprise australienne travaille sur un dépôt en Alaska. Ce que nous faisons est hors des sentiers battus, nous faisons ce que nous voulons. Ces occasions, à mesure qu’elles se concrétisent, attirent beaucoup l’attention du marché. Nous sommes très enthousiastes à cet égard.
Tom : Oh, cela semble être une occasion très intéressante, Rob. Je vous remercie d’avoir pris le temps de nous parler de l’or et de nous donner un aperçu de votre travail.
Intervenant : Ce balado a été préparé par Gestion d’actifs 1832 S.E.C. et est fourni à titre d’information uniquement. Les points de vue exprimés sur un placement, une économie, une industrie ou un secteur du marché en particulier ne doivent pas être interprétés comme une indication d’intention d’achat ou de vente d’un fonds commun donné géré par Gestion d’actifs 1832 S.E.C. Ces opinions ne doivent pas être considérées comme un conseil d’investissement ni comme une recommandation d’achat ou de vente. Elles peuvent changer à tout moment en fonction des marchés et d’autres conditions et nous déclinons toute responsabilité quant à leur mise à jour.
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